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Maripier Morin se confie sur son année de vaches maigres à «Tout le monde en parle»

«Je ne voulais pas que Brandon pense qu’il sortait avec une fille qui était avec lui juste pour son argent...»
Karine Dufour via Radio-Canada

Maripier Morin était de passage deux fois plutôt qu'une, ce dimanche 6 mai, à Tout le monde en parle. La jeune femme a d'abord investi le plateau de Guy A. Lepage aux côtés du réalisateur Denys Arcand pour parler de ses premiers pas au cinéma dans le nouveau film de ce dernier, La chute de l'empire américain, dont la sortie en salles est prévue pour le 28 juin prochain.

Guy A. Lepage l'a d'ailleurs louangée pour sa performance, indiquant qu'elle crevait l'écran dans le rôle de l'escorte la plus dispendieuse de Montréal, l'un des principaux personnages du long métrage.

«De un, j'ai le goût de te dire merci [à Denys Arcand], parce que c'est quelque chose que je n'aurais jamais cru vivre, a déclaré d'entrée de jeu Maripier Morin. De deux, c'est super bizarre de me voir, évidemment parce que je suis habituée de me voir dans un cadre d'animation. Là, c'est étrange, parce que c'est quelqu'un qui est moi qui n'est pas moi.»

Denys Arcand avait eu l'idée de passer Maripier Morin en audition pour le rôle après l'avoir croisée quelques années plus tôt dans le cadre d'un événement médiatique. Le cinéaste avait alors pensé : «Cette fille-là au cinéma, ce serait écoeurant!»

«C'était surréel. Au départ, je n'avais pas compris l'importance du personnage, confie Maripier Morin. Mais c'est vraiment un beau personnage.»

Quand même manger est un luxe

Questionnant ses invités sur la relation qu'ils entretiennent avec l'argent (thème central du nouvel opus de Denys Arcand), Guy A. Lepage a souligné que Maripier Morin avait déjà dû rouler ses sous noirs pour pouvoir s'acheter du pain.

«Quand j'ai décidé de devenir animatrice, j'ai eu une période de vaches maigres d'environ un an durant laquelle ne j'ai pas travaillé [...] Cette année-là, manger, c'était un luxe. Après, tu ne veux plus en manquer [d'argent].»

Celle qui coanimera le prochain Gala Artis en compagnie de Jean-Philippe Dion a également expliqué ne jamais avoir été attirée par les produits de luxe, n'en voyant pas la nécessité et étant devenue très économe suite à cette année de vache maigre. Elle avait d'ailleurs été trop orgueilleuse pour demander une quelconque forme d'aide financière à son mari Brandon Prust au début de leur relation.

«Je ne voulais pas qu'il pense qu'il sortait avec une fille qui était avec lui juste pour son argent, explique Maripier Morin. Je suis tombée amoureuse de lui sans trop savoir que c'était un joueur de hockey. Ça tellement été un coup de foudre fort que je voulais lui montrer que j'étais travaillante, que j'avais de l'ambition, qu'il avait une fille entre les mains qui allait accomplir quelque chose dans la vie et qui n'allait pas seulement être là pour vivre à ses dépens.»

La fameuse question de la parité...

Guy A. Lepage ne pouvait évidemment pas passer à côté de «la question qui tue», laquelle aura fait couler énormément d'encre au cours des dernières semaines, d'autant plus que Denys Arcand est le conjoint de la productrice Denise Robert, qui a déjà déclaré que trop peu de femmes occupaient, encore aujourd'hui, des postes importants dans le milieu du cinéma.

Si le réalisateur a décidé d'éviter de faire les manchettes le lendemain en offrant une réponse sarcastique à souhait, Maripier Morin n'a pas hésité à se prononcer sur la question.

«Je suis une fille, donc c'est certain que je vais prêcher pour ma paroisse. De plus en plus, on voit des femmes occuper des positions de tête. On voit de plus en plus de femmes dans des spectres où on ne les voyait pas avant. Et pas que dans le monde des médias. Je pense qu'on est souvent en train de regarder notre propre nombril et de se questionner sur notre industrie. Si on regarde la société en un tout, on marche dans la bonne direction. Et moi, ça me réjouit», conclut-elle.

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