Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Une manifestation antifasciste s'organise après le déploiement d'un drapeau nazi à Parc-Extension

Un groupe réclame l'identité de l'homme ayant commis ce geste haineux.

Les «antifas» seront visibles samedi dans le quartier Parc-Extension, quelques jours après qu'un drapeau nazi eut flotté au-dessus d'un édifice résidentiel du secteur.

Mardi, trois manifestations distinctes avaient lieu à Montréal dans le cadre de la Journée internationale des travailleurs et travailleuses, dont une dans Parc-Extension. C'est dans le cadre de cet événement qu'un homme est monté sur le toit de l'édifice pour brandir le drapeau, au grand déplaisir des manifestants.

L'affaire a fait grand bruit dans les médias. La réplique antifasciste ne se fait pas attendre: des manifestants partiront de la station de métro Parc vers 17h, pour se rendre à l'édifice en question situé sur la rue Hutchison.

«Il est hors de question qu'une telle manifestation de haine ait lieu dans notre quartier – qui est principalement un quartier ouvrier et immigrant – ou n'importe où, d'ailleurs. Parc-Extension accueille des immigrants pauvres et de la classe ouvrière depuis plus de cent ans, qui ont souvent eux-mêmes fui des régimes fascistes ailleurs dans le monde. Il est impensable que ce soit ici même que prennent racine de telles expressions de violence et d'ostracisme», lit-on dans un communiqué du groupe Montréalais et Montréalaises antiracistes.

Le groupe réclame que le conseil d'administration de cet édifice à condos révèle l'identité de l'homme au drapeau. Cette demande a été refusée jusqu'à présent.

Le Service de police de la Ville de Montréal affirme être au courant de la manifestation. Questionné à savoir si on doit s'attendre à des violences ou à une contre-manifestation de l'extrême droite, le porte-parole Normand Gingras n'avait pas de commentaire.

L'extrême droite et les antifas se sont affrontés à plusieurs reprises au cours des derniers mois. En novembre, 44 contre-manifestants antifascistes ont été arrêtés en marge d'une manifestation de La Meute. En décembre, une poignée de manifestants ont échangé des invectives après que TVA eut diffusé un reportage disant qu'un contrat obligeait les femmes à s'absenter d'un chantier de construction situé près de deux mosquées les vendredi. L'information s'est ensuite avérée fausse.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.