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NFL: un voyage au Costa Rica aurait viré au cauchemar pour les meneuses de claque des Redskins de Washington

Elles auraient été forcées de poser nues devant des commanditaires, tous des hommes, en plus de devoir les accompagner dans une boîte de nuit.
Photo de 2013 des meneuses de claque des Redskins de Washington.
Larry French via Getty Images
Photo de 2013 des meneuses de claque des Redskins de Washington.

Des meneuses de claque des Redskins de Washington, qui évoluent dans la NFL, auraient été forcées de poser nues lors d'une séance photo au Costa Rica en 2013.

Mais l'histoire, rapportée par le New York Times d'après le témoignage de cinq des meneuses de claque, ne s'arrête pas là. Après une journée de 14 heures de travail où les 36 meneuses de claque ont dû poser pour la caméra et tenir des répétitions de danse, neuf d'entre elles auraient été utilisées comme escorte par des commanditaires - du sexe masculin - lors d'une soirée dans une boîte de nuit.

Les «cheerleaders», qui n'étaient pas payées durant leur séjour outre les dépenses pour leur déplacement et leur hébergement, avaient déjà un mauvais pressentiment à leur arrivée au Costa Rica alors qu'un responsable de l'équipe aurait confisqué leurs passeports.

Lors d'une séance de photos, on aurait ordonné à certaines meneuses de claque d'enlever le haut de leur bikini ou d'être recouvertes uniquement de peinture corporelle. Par contre, les photos étaient destinées pour un calendrier et les photographes avaient indiqué que les photos nues n'en feraient pas partie.

Capture d'écran d'une galerie photo du voyage des meneuses de claque des Redskins au Costa Rica en 2013.
Capture d'écran du Redskins.com
Capture d'écran d'une galerie photo du voyage des meneuses de claque des Redskins au Costa Rica en 2013.

Étant dans un endroit fermé au public du complexe Grand Papagayo Occidental de la baie de Culebra, cela n'aurait pas préoccupé la majorité des meneuses de claque. Le problème, c'était que des commanditaires de l'équipe, tous des hommes, avaient été invités à assister à la séance.

Les jeunes femmes, qui ont requis l'anonymat, n'ont pas eu de relation sexuelle avec les hommes qu'elles accompagnaient à la boîte de nuit. Elles ont toutefois été agacées d'être utilisées comme symbole sexuel.

La directrice et chorégraphe des meneuses de claque des Redskins, Stephanie Jojokian, a réfuté la majorité de l'histoire racontée dans l'article du New York Times. Elle a formellement nié que les femmes avaient été forcées d'accompagner des hommes dans une boîte de nuit.

Les Redskins ont réagi par voie de communiqué sans toutefois parler de la situation. Ils ont affirmé que le contrat de chaque meneuse de claque des Redksins lui assurait de travailler dans un environnement sain et constructif.

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