Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Les dissidents du Bloc québécois réclament une enquête sur le prix de l'essence

Le Groupe parlementaire québécois veut que le Bureau de la concurrence se penche sur les hausses estivales.
Le porte-parole du Groupe parlementaire québécois en matière d'industrie, Gabriel Ste-Marie.
Chambre des communes
Le porte-parole du Groupe parlementaire québécois en matière d'industrie, Gabriel Ste-Marie.

Le Groupe parlementaire québécois (GPQ), nouvelle organisation formée par les sept députés dissidents du Bloc québécois, réclame une enquête du Bureau de la concurrence sur les hausses du prix de l'essence.

«Chaque printemps, c'est la même histoire. Plus la température grimpe, plus le prix du gaz augmente», a dénoncé le porte-parole du GPQ en matière d'industrie, Gabriel Ste-Marie, par voie de communiqué.

Au cours des dernières semaines, les prix à la pompe ont atteint des niveaux rarement vus un peu partout au pays.

Mardi, les automobilistes de Laval et de Montréal devaient débourser 1,48$ le litre d'essence ordinaire. À Vancouver, le prix de l'essence a battu des records cette semaine, atteignant 1,55$ le litre dans certaines stations de la métropole.

Au ministre Bains d'intervenir

Si tous les Canadiens peuvent porter plainte au Bureau de la concurrence, c'est au ministre de Développement économique, Navdeep Bains, que revient la responsabilité d'ordonner la tenue d'une enquête.

«Le gouvernement Trudeau a été bien assez généreux avec les pétrolières en leur accordant des subventions à la pelletée et deux nouveaux pipelines. Il est plus que temps qu'il intervienne une bonne fois en faveur de la population», a conclu Gabriel Ste-Marie.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.