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Luc Ferrandez s'insurge contre les journalistes de Québecor

Il n'a pas apprécié le traitement des images où on le voit sommeiller pendant le conseil municipal.

Luc Ferrandez s'en est pris aux journalistes de Québecor mardi, les accusant de lui manquer de respect.

Le maire du Plateau-Mont-Royal n'a pas du tout aimé le traitement fait par certains médias des images où on le voit s'assoupir pendant une séance du conseil municipal. Lorsqu'une poignée de journalistes sont venus lui poser des questions à ce sujet, il a tout de suite pointé le journaliste de TVA en disant «Toi, je ne te parle plus».

Le reste de l'échange a été capté sur vidéo.

M. Ferrandez accuse les médias de Québecor, dont TVA et le 24 Heures, de créer des perceptions négatives à son égard.

«C'est vous qui faites la perception des gens. C'est TVA, c'est le 24 Heures qui sont toujours à la base de ces affaires-là. Il faut que ça cesse», lance-t-il.

«Si, lorsque je me ferme les yeux pendant un conseil, ça fait les médias nationaux, on a un problème de médias», ajoute M. Ferrandez.

Lorsque la journaliste du 24 Heures lui a demandé si dormir pendant un conseil témoignait d'un manque de respect envers les citoyens, M. Ferrandez a répondu que c'était elle qui lui manquait de respect.

«Je suis sans doute un des élus qui travaille le plus fort, qui a le plus de responsabilités et qui est le plus présent à la fois dans les médias et dans la réalité de l'hôtel de ville», dit-il, tout en ajoutant qu'il dort quatre heures par nuit.

M. Ferrandez est effectivement passé de cancre à élève modèle en ce qui concerne son assiduité aux réunions du conseil municipal. Il a longtemps été l'élu qui manquait le plus de séances, ayant même été menacé d'expulsion en 2012. La situation a complètement changé lorsqu'il a assuré la direction par intérim de Projet Montréal en 2015-2016.

Le chef d'Ensemble Montréal, Lionel Perez, a d'abord voulu éviter la question du roupillon de M. Ferrandez. Il a toutefois réagi à la menace de boycott contre les médias de Québecor.

«C'est préoccupant. [...] Le message que ça envoie, c'est que si je n'aime pas ce que vous faites dans un domaine, je ne vous parlerai pas dans un autre domaine. Et c'est préoccupant parce qu'il est porte-parole de l'administration sur les grands projets et les grands parcs», affirme-t-il.

L'attaché de presse du comité exécutif, Youssef Amane a répondu en fin de journée qu'il n'y aurait aucun boycott de la part d'aucun élu.

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