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L’éducation à la sexualité, «pas la matière la plus forte chez les libéraux»

La députée du PQ, Carole Poirier, a fait ce commentaire en lien avec les cas d’inconduite sexuelle au PLQ.
Carole Poirier, la leader parlementaire du Parti québécois.
LA PRESSE CANADIENNE
Carole Poirier, la leader parlementaire du Parti québécois.

QUÉBEC – La leader parlementaire du Parti québécois, Carole Poirier, a laissé échapper un commentaire peu élogieux en lien avec des cas d'inconduite sexuelle qui refont surface au sein du Parti libéral du Québec.

«On le sait, l'éducation à une saine sexualité, ce n'est pas la matière la plus forte chez les libéraux», a affirmé la députée de Hochelaga, qui posait une question à propos de l'implantation des cours obligatoires d'éducation sexuelle, prévue en septembre, qui paraît compromise par un manque de formation.

Mme Poirier a tenu ces propos alors que les partis d'opposition remettent en question la gestion du dossier d'une plainte pour inconduite sexuelle à l'endroit du député d'Argenteuil, Yves St-Denis.

Ce dernier admet avoir envoyé une photo sexuellement explicite à une employée en 2014 et s'est retiré du caucus libéral après que les informations eut été révélées par le 98,5 FM.

Le PLQ aurait été mis au courant peu de temps après les faits. Mais la whip du gouvernement, Nicole Ménard, qui s'occupe de la discipline au sein du caucus, dit avoir reçu la plainte le 1er décembre dernier seulement et avoir dirigé l'employée vers les ressources disponibles.

M. St-Denis rejette toute responsabilité et affirme que cette photo avait été envoyée dans un contexte humoristique, a-t-il dit au HuffPost Québec, dans le contexte d'une entrevue qui portait sur des allégations de nature sexuelle qui impliquent un membre de sa famille.

Une jeune militante libérale a aussi brisé son silence, mercredi soir, au sujet d'allégations à propos du député de Laurier-Dorion, Gerry Sklavounos, qui a lui aussi été écarté du caucus libéral. Elle défend cependant le processus et les instances qui ont recueilli sa plainte.

Tout est sous contrôle, répond le ministre Proulx

La Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE) a fait une sortie médiatique mercredi pour dire que le gouvernement n'avait toujours pas fait ses devoirs pour s'assurer que les enseignants seront prêts à transmettre des cours d'éducation sexuelle.

La FSE va recommander à ses membres de ne pas donner les cours de sexualité tant et aussi longtemps qu'ils n'auront pas eu la formation nécessaire. Il est prévu que les élèves du primaire aient cinq heures de cours par année et que ceux du secondaire en aient 15.

Le ministre de l'Éducation, Sébastien Proulx, a répondu qu'il existe des projets pilotes depuis trois ans et qu'il y aura encore de la formation pour les enseignants dans les mois à venir.

Il précise aussi que des écoles peuvent décider de faire appel à des sexologues ou à des travailleurs sociaux pour donner ces cours au besoin.

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