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Montréal prend un (tout petit) pas vers son parc national dans Pierrefonds-Ouest

L'agglomération ajoutera trois lots à l'espace protégé du parc de l'Anse-à-l'Orme.
Courtoisie - Ville de Montréal

L'administration Plante a pris un tout petit pas vers la protection des vastes terrains de l'ouest de l'île qu'elle veut transformer en «parc national urbain». Trois lots seront ajoutés au parc de l'Anse-à-l'Orme, mais la partie controversée du projet, celle qui oppose la Ville à un promoteur immobilier, reste inchangée.

La mairesse et son équipe souhaitent protéger un secteur boisé et des terres en friche situés dans la portion ouest de l'arrondissement Pierrefonds-Roxboro. Le projet, qui s'étend sur plus de 360 hectares, connecterait le populaire parc-nature du Cap-Saint-Jacques au parc-nature de l'Anse-à-l'Orme, au parc agricole du Bois-de-la-Roche et à l'arboretum Morgan pour créer le plus vaste territoire protégé de l'île de Montréal.

Cependant, cette idée vient mettre un frein à un projet mis de l'avant par l'arrondissement et par l'ancienne administration de Denis Coderre. Celui-ci souhaitait protéger la moitié de cet espace et permettre un projet de développement immobilier appelé «Cap-Nature» sur l'autre portion.

Le projet Cap-Nature avait été accueilli froidement par la population lors d'une consultation publique tenue en 2017.

En attendant de s'attaquer à cette patate chaude, l'administration Plante compte ajouter au parc de l'Anse-à-l'Orme trois lots situés dans la ville liée de Sainte-Anne-de-Bellevue. Ce petit ajout permettra de connecter ce parc-nature au parc agricole.

Selon les documents soumis au comité exécutif, la ville de Sainte-Anne-de-Bellevue est d'accord avec cet ajout.

L'élargissement du parc-nature sera voté mercredi, mais la mesure dépendra de la signature d'une entente avec le propriétaire d'un des lots, Développement immobilier SAB inc. Celui-ci détient environ le tiers du secteur visé. Les deux autres lots appartiennent à la ville liée et au ministère de l'Environnement.

Le HuffPost Québec a demandé à l'administration Plante si des négociations avaient cours avec les promoteurs de Cap-Nature afin de débloquer l'essentiel du projet de parc national urbain. Au moment d'écrire ces lignes, nous n'avions pas obtenu de réponse.

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