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La finale d'«Unité 9» nous aura laissés (un peu trop) sur notre faim

Danielle Trottier nous réservait une finale beaucoup plus sobre que celles des saisons précédentes...
Radio-Canada

Plusieurs spectateurs se sont demandés au cours des dernières saisons si Unité 9 n'avait pas fait son temps, si tout n'avait pas déjà été dit et si le moment n'était pas venu de tourner la page sur les nombreux drames de Lietteville.

D'un autre côté, nous comprenons Radio-Canada de vouloir garder en ondes l'une des émissions les plus populaires de la télévision québécoise tant que le public sera au rendez-vous.

L'ultime épisode de la sixième saison d'Unité 9, diffusé ce mardi 10 avril, avait ainsi davantage des airs d'épisode de mi-saison plutôt que de finale à proprement parler. Aucun coup d'éclat, aucun point final à la moindre sous-intrigue... Comme si l'auteure avait voulu garder plus de matériel qu'à l'habitude en banque pour nourrir l'écriture de la prochaine saison...

Radio-Canada

En entrevue avec Le Journal de Montréal, Danielle Trottier révélait qu'elle avait planifié une finale beaucoup plus sobre pour cette sixième saison. «J'ai toujours fait des finales très physiques. Cette fois, c'est beaucoup plus intérieur», a-t-elle expliqué.

Et cette intention transparaît certainement dans le ton général de cette dernière heure, plus posé, plus subtile, plus lumineux même par moments, mais à laquelle il manquait néanmoins de fougue, d'éclat.

On pense principalement au cas d'Henriette Boulier qui, après des débuts houleux devant la commission des libérations conditionnelles, s'est sentie revivre en entendant les bons et beaux mots que Marie Lamontagne avait à dire sur sa personne. Un très beau moment.

On ne change pas...

De son côté, Marco Choquette s'est mis Normand Despins à dos en voulant faire ce qui est juste en se dressant devant les machinations de Kevin Anctil. Ce dernier a alors joué la carte de la trahison auprès du directeur de Lietteville pour arriver à ses fins.

Malgré la bonne volonté dont a fait preuve Marie-France Caron en lui révélant la liaison amoureuse qu'elle entretient avec Choquette, Despins a décidé de déterrer la hache de guerre en faisant comprendre à l'IPL que ses jours à Lietteville étaient désormais comptés.

Aux prises avec un sérieux problème de kleptomanie, Suzanne devra de nouveau faire face à la justice après avoir été prise la main dans le sac (littéralement) à la boutique où elle travaillait.

La lettre

Évidemment, nous étions surtout impatients de découvrir ce qu'il allait advenir de Jeanne Biron, résolue à se laisser mourir de faim pour mettre un terme à sa grossesse et ses souffrances.

L'épisode précédent s'était conclu sur l'arrivée d'un de ses agresseurs à l'hôpital, ayant tenté en vain de s'approcher d'elle en se faisant passer pour son frère.

Après une visite de Kim Vanier, qui n'a pu ramener sa douce vers la lumière, Marie Lamontagne a fait une ultime proposition à Jeanne pour tenter de la sauver : prendre en charge son enfant à naître. Pour la convaincre, Marie a finalement révélé à son amie, dans une scène marquante, que c'était sa fille qui avait poignardé son père et qu'elle avait pris le blâme pour protéger sa progéniture.

Un geste qui a semblé revigorer la jeune femme, alors prête à remonter la pente.

Mais comme le beau temps annonce toujours la tempête dans Unité 9, ce moment de paix aura été de très courte durée, un employé de l'hôpital ayant finalement livré à Jeanne la lettre de son agresseur dans les tout derniers instants de la saison.

Une lettre dont le contenu demeure évidemment nébuleux, mais qui a grandement affecté la principale concernée, que l'on a quittée en état de choc, terrifiée et repliée sur elle-même dans un coin de sa chambre d'hôpital.

Bref, rendez-vous l'automne prochain...

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