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Impressionnisme, orfèvrerie et abstraction au Musée des beaux-arts du Canada

Plusieurs grands rendez-vous artistiques à ne pas manquer!
Paul Cézanne

Pris dans la tourmente pour avoir l'intention de vendre un tableau de Marc Chagall afin de «sauver» une autre œuvre dont l'identité demeure mystérieuse, le Musée des beaux-arts du Canada (MBAC) a tout de même dévoilé les expositions qui constitueront sa prochaine saison. De passage à Montréal, le directeur de l'institution, Marc Mayer, est revenu sur plusieurs grands rendez-vous artistiques.

Dès le 18 mai, le MBAC présentera en exclusivité la collection du Musée Ordrupgaard de Copenhague dédiée aux impressionnistes. Dans cette prestigieuse collection qui compte 16 tableaux phares d'artistes danois, on compte également 60 œuvres signées par les grands maîtres français comme Renoir, Monet, Gauguin, Degas, Manet, Cézanne ou bien Delacroix.

Du 11 mai au 23 septembre, le musée situé à Ottawa organisera la première rétrospective dédiée à Laurent Amiot, maître-orfèvre québécois du 18e siècle. Avec plus d'une centaine de pièces et une sélection de rares dessins, l'expo viendra éclairer le travail exceptionnel de l'artisan qui a contribué à faire de l'orfèvrerie un art à part entière.

Un autre temps fort en novembre prochain, l'exposition consacrée au peintre suisse abstrait et aux multiples influences, Paul Klee, une première en 40 ans. Plus de 70 dessins, aquarelles et huiles en provenance du Metropolitan Museum of Art (MET) viendront enrichir notre vision sur une figure majeure de la scène artistique européenne.

5 expositions de photographies

Dans le cadre de la série «Comprendre nos chefs-d'œuvre», le musée explorera l'utilisation du portrait par des artistes vénitiens illustrés par des pièces uniques de Véronèse, de Tiepolo et de Vittoria. De plus, à travers plusieurs tableaux du début du siècle dernier, l'institution s'intéressera à la mission confiée par le Canadian War Memorials Fund aux artistes Harold Gilman et Arthur Lismer pour documenter le port d'Halifax. Une manière de saisir en détail comment une commande a pu repousser les frontières de la pratique artistique des deux peintres.

De l'Institut canadien de la photographie, intégré au musée depuis 2016, cinq expositions, dont L'espace d'un instant, qui retracera la naissance et l'évolution de la collection de photographies du Musée depuis 1967. Du 4 mai au 16 septembre, un demi-siècle d'histoire de la photo via 150 clichés réalisés par les plus grands tels Henri Cartier-Bresson, Diane Arbus, Robert Mapplethorpe, Walker Evans, Robert Frank, Lisette Model et Eadweard Muybridge.

Suivra en septembre Anthropocène. L'empreinte humaine, une expo coup de poing composée de nouvelles photographies d'Edward Burtynsky et des films de Jennifer Baichwal et de Nicholas de Pencier montrant les multiples impacts de l'activité humaine sur la Terre. Rappelons que le terme «anthropocène» constitue notre nouvelle ère géologique inédite, caractérisée par un niveau d'interférence majeur de l'homme sur les écosystèmes.

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