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Le maire de Laval Marc Demers coupable d'avoir enfreint les règles de financement électoral

L'opposition réclame sa tête.
Olivier Robichaud

Le maire de Laval a enfreint la loi en prêtant 28 000$ à son parti pendant les élections de 2013, tranche la Cour du Québec. C'est plus de deux fois la limite permise de 10 000$.

La décision contre Marc Demers, un ex-policier, est tombée mercredi. Dans un communiqué, le maire dit accepter le jugement tout en plaidant la bonne foi.

«L'honorable juge Caroline Roy reconnaît notre bonne foi mais nous rappelle que, malgré le peu de temps que nous avions pour nous préparer à l'élection, nous devions connaître tous les aspects de la Loi sur les élections et les référendums dans les municipalités», a déclaré le maire Demers.

Lors de son procès, M. Demers avait plaidé qu'il n'était pas au courant de la limite de 10 000$. Il souligne tout de même que la limite de dépenses permises n'a jamais été dépassée.

Cette explication ne satisfait pas l'opposition à l'hôtel de ville, qui réclame sa tête.

«C'est tellement désolant. Alors que l'élection de 2013 devait permettre aux Lavallois de tourner la page avec de difficiles années de fraudes et de malversations, on apprend qu'avant même d'être élu, Marc Demers s'adonnait à du financement politique illégal», lance Michel Trottier, chef du Parti Laval.

Selon M. Trottier, Marc Demers n'a plus la légitimité pour occuper le poste de maire.

M. Demers affirme pour sa part que son parti a été transparent tout au long du processus judiciaire, ouvrant ses livres pour le bénéfice de la cour.

Avec ce jugement, le maire s'expose à des amendes allant de 5000$ à 10 000$. La sanction sera imposée le 18 avril.

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