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À la Fashion Week de Paris, le message de ce pull Dior est TRÈS clair

Quand c'est non, c'est non.

La question du consentement sexuel se décline jusque sur les podiums. À l'occasion de la Fashion Week, qui se tient à Paris depuis ce lundi 26 février, la marque de luxe française Dior a dévoilé un pull noir et blanc orné d'un message féministe qui dénonce clairement le harcèlement.

"C'est non, non, non et non", peut-on lire sur le vêtement porté fièrement par l'une des mannequins. De grosses ceintures par-dessus les robes bariolées, lunettes de soleil sur le nez, vestes en cuir cintrées et casquette sur la tête: Dior a fait le choix d'une collection engagée, ce mardi 27 février.

Comme à son habitude, la maison de l'avenue Montaigne a pris possession du Musée Rodin pour y présenter sa nouvelle collection. Mais cette fois-ci, les murs de l'institution parisienne ont été entièrement recouverts de couvertures de magazine de mode lacérées, de slogans féministes et d'affiches de campagne pour les droits des femmes, datant de 1968.

La marque explique, dans l'une de ses publications sur Instagram, avoir voulu catalyser dans cette nouvelle ligne de vêtements l'énergie des années soixante: "Une décennie de protestations, de révolutions sociales et d'affirmations féminines qui ont marqué les dizaines d'années suivantes, jusqu'à nos jours."

Qui se cache derrière tout ça? La directrice artistique de Dior, Maria Grazia Chiuri. Première femme à diriger la création de la maison, la créatrice, qui a anciennement travaillé pour Valentino et Fendi, tente de changer l'image qu'on se fait de la marque, depuis son arrivée en 2016. C'est à elle qu'on doit notamment la reproduction des propos de la romancière nigériane Chimamanda Ngozi Adichie "We should all be feminists" (en français, "Nous devrions tous être féministes") sur un classique tee-shirt blanc.

Commercialisé en 2016, le produit avait reçu un accueil mitigé. En cause, son prix exorbitant de 550 euros et l'utilisation du féminisme à des fins marketing. La créatrice de mode s'était défendue dans une interview accordée au Telegraph: "Ca n'a rien à voir avec le fait de gagner de l'argent". Elle avait alors indiqué qu'un pourcentage des ventes avait été reversé à The Clara Lionel Foundation, l'association caritative dédiée à l'éducation, créée par Rihanna. Mais comme le souligne Slate, personne ne connaît le montant de cette somme.

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