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Le franglais ne serait pas une menace pour la langue française, selon une nouvelle étude

La science ne se range pas du côté de ceux qui s'inquiètent de l'avenir du français.

Le franglais n'est pas une menace pour la langue française, selon une nouvelle étude de l'Université d'Ottawa.

Bien que de nombreux francophones soient inquiets de la dégradation de la langue française, ces préoccupations ne sont pas fondées, selon Shana Poplack qui a étudié des milliers de mots et des centaines de locuteurs.

«Nous avons examiné des millions de mots de francophones du Québec, dès 1846, la plupart des mots empruntés disparaissent simplement après leur première mention», a-t-elle expliqué en entrevue à Ottawa Morning sur les ondes de la radio de CBC.

Lorsqu'un mot anglais entre dans le langage courant francophone, les bases du français ne sont pas modifiées. «Lorsque les gens empruntent des mots, ils les dépouillent de leurs propriétés grammaticales», a-t-elle souligné.

Selon les résultats de l'étude, les mots anglophones sont considérés comme des mots francophones par la population, ainsi les mélanger n'a aucun effet sur le noyau grammatical de la langue.

«Des mots comme jewelry, lawyer, court, terrace - tous ces mots sont d'origine française. Nous les utilisons tous les jours. Ont-ils détruit la structure de la langue anglaise? Absolument pas», a argumenté Shana Poplack.

L'attitude des «puristes» qui craignent pour l'avenir du français est donc compréhensible, dit-elle, mais la science ne se range pas de leur côté.

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