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L'armée n'a pas entamé le processus de révision des plaintes d'agression sexuelle

L'armée souhaite toutefois toujours honorer sa promesse de soumettre chaque plainte rejetée à des conseillers externes, tels que des travailleuses sociales et d'autres experts, afin d'obtenir leur avis.
Baz Ratner / Reuters

Le plus haut gradé de la police militaire canadienne évoque des préoccupations liées à la protection de la vie privée pour justifier pourquoi les Forces armées canadiennes n'ont toujours pas donné suite à la promesse de rouvrir plus de 160 plaintes d'agression sexuelle jugées non fondées.

En entrevue à La Presse canadienne, le brigadier général Robert Delaney a assuré que l'armée souhaite toujours honorer sa promesse, formulée en avril, de soumettre chaque plainte rejetée à des conseillers externes, tels que des travailleuses sociales et d'autres experts, afin d'obtenir leur avis.

Il dit souhaiter qu'un «oeil indépendant» examine les dossiers afin de déterminer si les enquêtes ont bien été menées.

Des responsables de l'armée canadienne avaient annoncé, au printemps dernier, leur souhait de passer en revue toutes les plaintes d'agression sexuelle classées non fondées après qu'un examen interne eut révélé que près d'une plainte sur trois avait été rejetée entre 2010 et 2016, une proportion plus élevée que dans la plupart des corps de police.

Mais dix mois plus tard, ce plan n'a toujours pas été mis en place, en partie en raison des questions soulevées en matière de respect de la vie privée, notamment pour les plaignantes.

Le brigadier général Delaney dit travailler avec le commissaire à la protection de la vie privée du Canada, Daniel Therrien, afin de développer la meilleure approche.

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