Le gouvernement Couillard dit remarquer que le climat de travail a été assaini à l'Unité permanente anticorruption (UPAC), mais il affirme du même coup «qu'il reste du travail à faire».
Le ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, a rendu public, vendredi matin, deux rapports qui avaient été commandés pour faire la lumière sur l'état des relations de travail à l'UPAC.
Dans un communiqué, M. Coiteux réclame une fois de plus la collaboration des partis d'opposition pour faire adopter rapidement le projet de loi 107 visant à créer un comité de surveillance indépendant de l'UPAC, formé de membres nommés par l'Assemblée nationale.
Le ministre propose d'ailleurs qu'un des premiers mandats du comité soit de veiller à l'application des recommandations formulées dans ces deux rapports.
Le premier rapport a été rédigé par le Commissaire à la lutte contre la corruption, Robert Lafrenière, après que le ministre Coiteux lui en eut fait la demande le 5 décembre dernier.
Le second a été préparé par la Direction des ressources humaines du ministère de la Sécurité publique.