POLITIQUE - Il affirme avoir "délibéremment" choisi ce terme. Invité de BFMTV ce dimanche 14 janvier, Julien Dray a été interrogé sur la circulaire, très controversée, de Gérard Collomb, prévoyant des contrôles de migrants dans les centres d'accueil.
"L'inquiétude que les associations expriment c'est le risque de rafle dans les centres d'accueil", a indiqué conseiller régional d'Île-de-France. Une référence évidente à la collaboration qui n'a pas manqué de faire bondir la majorité.
"Le mot de "rafle" employé par Julien Dray est insupportable. Nous n'organisons pas de descentes de policiers dans les centres d'hébergement pour organiser les expulsions!", s'est indignée Aurore Bergé, porte-parole du groupe LREM à l'Assemblée nationale.
Laetitia Avia, députée de Paris et porte-parole du parti présidentiel, a également exprimé son indignation. "Je comprends le besoin de faire exister la campagne pour la présidence du PS au travers de petites phrases... Mais si vous essayiez les idées plutôt que l'outrance", a tweeté l'élue parisienne.
"Les mots ont un sens. Leur histoire aussi. Ne pas sombrer dans l'outrance, la caricature et la récupération", a de son côté déploré Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement.
Les propos de Julien Dray interviennent dans un contexte où la politique migratoire d'Emmanuel Macron est sous le feu des critiques. Dans son édition du 11 janvier, le magazine L'Obs a consacré sa une à ce sujet, représentant le président de la République derrière des barbelés. Un photomontage qui a provoqué une polémique et a "rappelé les camps" à la ministre Jacqueline Gourault.
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