Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Asgardia deviendra-t-elle la première nation spatiale?

Un satellite de la nation a été installé en orbite de la Terre.
Dr. Igor Ashurbeyli, milliardaire russe derrière le projet Asgardia.
Asgardia.space
Dr. Igor Ashurbeyli, milliardaire russe derrière le projet Asgardia.

Une nation indépendante qui considère l'espace comme son territoire et qui fait partie de l'ONU, une fantaisie? Pas pour le milliardaire russe Dr Igor Ashurbeyli, qui a réussi à installer un satellite appartenant à la nation Asgardia en orbite de la Terre.

Asgardia-1, qui possède un disque dur de 512 Go, renferme des informations personnelles sur plus de 100 000 citoyens enregistrés de la nation spatiale. Chaque citoyen disposait de 500 Ko pour y téléverser une photo et une fiche descriptive. Le satellite a été emmené dans l'espace grâce à la navette Cygnus de la NASA, qui effectuait une mission de ravitaillement à la Station spatiale internationale.

Sur le site web d'Asgardia, on peut découvrir que plus de 500 citoyens proviennent du Québec, notamment de Montréal, Québec, Trois-Rivières et Gatineau, sur une population totale de plus de 166 000 personnes.

Dr Igor Ashurbeyli, un milliardaire russe originaire de l'Azerbaïdjan, est le concepteur de cet État-nation nouveau genre. La philosophie derrière ce projet se veut axée sur la paix, égalité des genres et des races, et liberté de religion.

Le fondateur aimerait que son pays puisse un jour créer un bouclier qui protégerait la Terre contre les astéroïdes.

Un statut légal envisageable?

Asgardia, tirée d'Asgard dans la mythologie norvégienne et qui signifie «pays des dieux», pourrait-il un jour légalement exister?

Plutôt impossible si on tient compte du traité sur l'espace adopté et en vigueur depuis 1967 au sein des Nations unies, une organisation dont Asgardia souhaite d'ailleurs la reconnaissance.

Par contre, rien n'empêche Asgardia d'envoyer dans l'espace un satellite, une fusée, d'y bâtir une station ou même d'explorer l'ultime frontière.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.