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Climat de travail malsain: Martin Coiteux exige des réponses de l'UPAC

Un rapport révélé mardi fait état d'un climat de travail malsain au sein de l'organisation.
LA PRESSE CANADIENNE

QUÉBEC – Le ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, demande des réponses après que le Bureau d'enquête de Québecor a dévoilé un rapport de 2016 jusque-là caviardé qui fait état d'un climat de travail malsain au sein de l'Unité permanente anticorruption (UPAC).

Le ministre Coiteux exige au commissaire de l'UPAC, Robert Lafrenière, de lui rendre un rapport d'ici le 19 janvier 2018 qui détaille ce qui a été fait pour assainir les relations de travail de son organisation et ce qu'il entend faire pour «avoir le meilleur climat de travail possible».

«Il y a des questions qui sont soulevées depuis un certain temps déjà. La semaine dernière, ça a donné lieu au départ d'un des membres de la direction de l'UPAC (Marcel Forget), a rappelé le ministre Coiteux. Maintenant, moi, ce que je lis ce matin, ça ne me fait pas plus plaisir que le reste de la population.»

M. Forget, le numéro deux de l'UPAC, a donné sa démission après que M. Coiteux a déclaré qu'il n'était plus l'homme de la situation. Or, le rapport de 2016 a été produit à la suite de plusieurs départs d'employés qui travaillaient pour M. Forget.

Mardi, M. Coiteux a réitéré sa confiance en M. Lafrenière, mais avec un petit bémol. Est-ce que le commissaire a toute confiance? «Oui, mais il est très important qu'il me rassure», a répondu le ministre de la Sécurité publique.

Le rapport demandé au plus tard le 19 janvier sera rendu public.

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