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Fin du «cravategate» à Montréal?

Le conseiller Alex Norris ne s'en plaindrait pas puisqu'il avait déjà été expulsé du conseil municipal parce qu'il refusait de porter la cravate.
Valérie Plante et Alex Norris.
Olivier Robichaud
Valérie Plante et Alex Norris.

Le port obligatoire de la cravate au conseil municipal de Montréal pourrait tirer à sa fin si les élus adoptent une motion qui sera déposée par le maire d'Anjou, Luis Miranda.

Montréal ne possède pas de code vestimentaire pour ses élus, mais la pratique veut que les élus masculins portent le veston et la cravate lorsqu'ils siègent au conseil municipal. Le conseiller de Jeanne-Mance, Alex Norris, a eu maille à partir avec les ex-présidents du conseil Claude Dauphin et Frantz Benjamin alors qu'il se trouvait dans l'opposition, parce qu'il refusait de porter la cravate.

L'affaire avait été surnommée le «cravategate».

En 2014, M. Norris a été expulsé de la salle du conseil parce qu'il s'est présenté en chandail à manches courtes. Il avait expliqué son geste par le fait qu'il portait un plâtre à la suite d'un accident, ce qui gênait sa motricité. M. Benjamin a répliqué que des personnes à mobilité réduite s'étaient pourtant présentées convenablement habillées au conseil.

La motion de M. Miranda sera déposée lors de la séance du 11 décembre. Elle s'inspire de pratiques ayant cours ailleurs, comme à Toronto, où une tenue plus décontractée est encouragée.

Joint par téléphone, M. Norris n'a pas souhaité commenter le sujet.

«Nous avons beaucoup de dossiers plus importants dont nous devons discuter. [...] Ma position sur cette question est connue et je n'ai rien d'autre à ajouter au débat», a-t-il affirmé.

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