À la réouverture de la boutique Adidas sur la rue Sainte-Catherine à Montréal mercredi matin, le gérant a jugé bon de «dire un mot en français pour accommoder la Ville de Montréal et les médias francophones», a rapporté le journaliste du Journal de Montréal Philippe Orfali sur Twitter.
Ouverture de boutique @adidas rue Ste-Catherine: "je vais dire un mot en français pour accommoder la ville de @Montreal et les médias franco", dit le gérant avant de passer à l'anglais. pic.twitter.com/T7pyMEOY8z
— Philippe Orfali (@orfali) 22 novembre 2017
Le gérant, Alexandre Des Roches, s'est pratiquement excusé de parler français avant de discuter avec Jean Khalif, concepteur créateur d'Adidas, en anglais. Les deux sont francophones.
Les réseaux sociaux se sont rapidement enflammés.
J'y reviens : y a quand même des saintes limites à se faire ainsi mépriser chez soi. On nous prend vraiment pour un peuple résiduel, appelé à s'effacer devant la modernité «diversitaire», mondialisée et anglophone. https://t.co/dGEt7jJcXc
— Mathieu Bock-Côté (@mbockcote) 22 novembre 2017
Merci pour le mépris du FR. Je n'irai pas dépenser un sous là.
— Vincent M. (@VincM33) 22 novembre 2017
Malheureusement puisque nous sommes un peuple de tatas mous, on va chigner aujourd'hui et tout oublier demain. Aucun boycott ne sera fait, aucune protestation non plus.
— Simon Chevalier (@monsieur_quebec) 22 novembre 2017
Le site contient de multiples fautes de français: https://t.co/xlxeCDbtpQ
— Chantal Gagné (@Gagnch1) 22 novembre 2017
adidas montreal est un fier partenaire de l'assimilation des francophones. Merci a Alexandre Des Roches et Jean Khalif pour leur ignorance et leur manque de fierte.
— narroveo (@narroVeo) 22 novembre 2017
Je vais donc avec plaisir aller m'accommoder dans un autre magasin. #bravochampion
— André Ducharme (@AndreDucharme) 22 novembre 2017
"Je vais dire un mot en français pour accommoder la ville de @Montreal et les médias franco". le gérant du magasin Adidas
— Jean Émard (@Jean__Emard) 22 novembre 2017
Traduction:
"Fuck-off frenchies."
Nous sommes tellement chanceux d'avoir droit à des accommodements.
— Vincent Larouche (@VinceLarouche) 22 novembre 2017