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Pierre Moreau fait cavalier seul contre Jacques Chagnon

«Je ne pense pas qu’il s’agisse d’un discours historique.»

QUÉBEC – Le ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles, Pierre Moreau, est le seul parlementaire qui s'est abstenu de voter pour une motion du Parti québécois qui saluait le «discours historique» du président de l'Assemblée nationale, Jacques Chagnon.

M. Chagnon s'est porté à la défense du député Guy Ouellette, arrêté par l'Unité permanente anticorruption (UPAC) la semaine dernière et a sommé l'UPAC d'agir pour dissiper les doutes. «Qu'on accuse ou qu'on s'excuse», a-t-il tonné au Salon bleu, ce qui lui a valu une ovation debout.

Mercredi matin, M. Moreau a critiqué la «confusion des genres» dans le discours du président de l'Assemblée et démontre une «incompréhension» du système de justice, puisque ce n'est pas à l'UPAC de porter des accusations, mais bien au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP).

M. Chagnon a répliqué que M. Moreau «joue sur les mots», puisque l'UPAC doit aller voir le DPCP pour que des accusations soient portées.

«Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un discours historique», a laissé tomber M. Moreau. Si M. Ouellette estime qu'il a été victime d'intimidation, le ministre dit que son collègue n'a qu'à porter plainte à la police.

M. Moreau était directeur de cabinet du ministre de la Sécurité publique, Jacques Dupuis, à l'époque où Robert Lafrenière est devenu son sous-ministre. M. Lafrenière a par la suite été nommé commissaire de l'UPAC en 2011 par le gouvernement de Jean Charest.

M. Chagnon, pour sa part, est un ancien ministre de la Sécurité publique.

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