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Manon Massé veut s'asseoir avec Gerry Sklavounos pour lui expliquer la culture du viol

Il y songe.
LA PRESSE CANADIENNE/Jacques Boissinot

La motion déposée par Manon Massé pour entre autres saluer «les femmes qui font preuve d'un courage, d'une persévérance et d'une résilience exemplaires», comme avec le mouvement #moiaussi, a été appuyée à l'unanimité à l'Assemblée nationale, dont par le député de Laurier-Dorion, Gerry Sklavounos.

La députée de Québec solidaire demande aussi avec cette motion que les réalisations des femmes qui ont contribué à construire notre société soient reconnues et célébrées en ce mois de l'histoire des femmes.

Une portion de la motion s'adresse aussi au harcèlement et aux violences sexuelles et demande à la ministre de la Condition féminine «d'explorer des formes de justice alternative pour accueillir et traiter les plaintes des victimes qui le souhaitent». Manon Massé souligne «l'urgence de corriger les lacunes» à ce sujet dans le système judiciaire.

Mardi, la députée de Sainte-Marie–Saint-Jacques avait fait savoir son intention de déposer cette motion, mais elle avait indiqué qu'elle souhaitait que Sklavounos se «garde une petite gêne».

Une jeune femme avait allégué l'an dernier que celui qui siège maintenant comme indépendant l'avait agressée sexuellement. Sklavounos a été blanchi par le Directeur des poursuites criminelles et pénales, mais d'autres témoignages ont refait surface et ont mis en lumière l'attitude déplacée de ce dernier envers les femmes.

Après l'appui de la motion, Manon Massé a invité Gerry Sklavounos à s'asseoir avec elle pour discuter de la culture du viol, a-t-elle tweeté.

«Il me dit qu'il y songe», conclut-elle dans son tweet.

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