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Notre critique du jeu «South Park: The Fractured but Whole»

Aussi bon que le jeu précédent?
Ubisoft

Suite du désormais culte Bâton de vérité, L'Annale du destin parvient-il à répéter l'exploit de son prédécesseur? Au programme, des super-héros, et un nouveau venu dont le super-pouvoir a un rapport direct avec le titre du jeu.

En plus d'être le meilleur jeu sur l'univers de South Park, Le Bâton de vérité a laissé un souvenir impérissable de par son histoire complètement folle et nombre de passages inoubliables. Il avait tellement poussé loin dans les situations scabreuses qu'il avait été censuré en Europe. C'est peut-être pour éviter cette situation de nouveau que cet Annale du destin est plus sage. Alors oui, il y a quelques passages vraiment limites, notamment dans le club de striptease ou vers la fin du jeu, lorsqu'on vous demandera d'opérer un choix «déchirant», mais on reste durant une grande partie de l'aventure dans le délire habituel de la série avec quelques situations ubuesques. On rit bien souvent, et l'histoire d'un Cartman, alias The Coon, venu du futur pour retrouver un chat disparu va entraîner tout le monde dans une aventure qui va vite prendre des proportions épiques.

Prise en main rapide

Visuellement identique au dessin animé, on plonge dans cet univers comme si on visionnait un long épisode. La ville permet de se rendre aux différentes missions, et les combats à tour de rôle sont très simples à maîtriser. On gère plusieurs protagonistes aux différents pouvoirs, donnant parfois lieu à des délires visuels. Par rapport au Bâton de vérité, la classe «Juif» a disparu, le joueur verra par contre quatre classes additionnelles s'ajouter aux siennes avec chacune leurs pouvoirs.

L'histoire compte bien des protagonistes actuels comme Morgan Freeman et sa boutique de Taco, le Raisins, et quelques anciennes connaissances. Les différents intervenants permettent de faire avancer l'aventure sans donner l'impression de se répéter et la relancent continuellement.

Quelques défauts

S'il demeure souvent facile à «Normal», la difficulté mal dosée de l'avant-dernier combat du jeu va demander une habilité spéciale de résurrection de l'équipe pour s'en sortir. Il y a également moins de mécaniques de Boss. On regrette aussi l'histoire plus sage, on rit très souvent, et parfois très fort, mais comme devant un bon épisode. Les auteurs n'ont pas oublié de pointer avec un humour parfois dur des travers de notre société et se moquent de tout, mais il y a moins de passages qui demeureront aussi inoubliables que dans Le Bâton de vérité, qui en comptait des dizaines. Bien sûr, la fin est une escalade de situations qui n'en finissent plus de rebondir, mais on regrette quelque chose d'aussi fort que Princesse Kenny, l'avortement d'un homme, ou la scène du directeur du FBI nu brandissant un bâton.

Conclusion

Après un Bâton de vérité culte du début à la fin, qui était comme un concentré du meilleur de la série, le défi était de taille pour créer un deuxième jeu à la hauteur des attentes (trop?) élevées des joueurs. On a certainement affaire à un très bon épisode, qui vous immiscera dans l'univers du dessin animé pendant une vingtaine d'heures. Riche, tout en étant facile à prendre en main, il respecte la source d'inspiration et ses codes à la lettre, et offre un scénario dont vous voudrez connaître la conclusion. Il est bon, mais Le Bâton de vérité est un coup de génie qui sert désormais de référence.

Disponible dès le 17 octobre sur PC, PS4 et Xbox One

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