Un groupe de personnalités issues des milieux économiques, environnementaux et communautaires réclame des précisions sur l'engagement du gouvernement à financer le prolongement de la ligne bleue du métro.
Dans une déclaration commune envoyée aux médias à l'initiative du Conseil régional de l'environnement de Montréal, les représentants de groupes comme Équiterre, la Chambre de commerce de l'Est de Montréal, le Chantier de l'économie sociale, Greenpeace, la Société de développement Angus, Vélo Québec et Vivre en ville réclament un échéancier et un investissement chiffré pour ce projet, dont l'idée circule depuis des décennies.
«Le consensus est fort, mais nous attendons toujours un signal clair du gouvernement du Québec», lit-on dans la déclaration signée entre autres par l'ex-député Jean-Martin Aussant (Chantier de l'économie sociale) et Steven Guilbeault (Équiterre).
En mars, le gouvernement a annoncé que des sommes étaient réservées pour la ligne bleue dans le Plan québécois des infrastructures 2017-2027. Le plan indique que le gouvernement investira 2,4 G$ de plus que ce qui était prévu en 2016. Une partie non précisée de cette somme serait utilisée pour la ligne bleue ainsi que pour un SRB à Québec.
Plus récemment, le maire de Montréal, Denis Coderre, a promis que la première pelletée de terre aurait lieu «au plus tard» en 2021 pour une ouverture en 2025. Cela ne suffit toutefois pas aux organismes signataires de la déclaration.
«Parce que le prolongement de la ligne bleue est essentiel à l'attractivité de l'est de Montréal ainsi qu'à son développement économique, social et environnemental, nous, organisations économiques, sociales et environnementales, demandons au gouvernement du Québec de dévoiler les budgets et l'échéancier de réalisation du prolongement de la ligne bleue», réclament les signataires.
Ceux-ci estiment que l'est de Montréal n'est pas efficacement desservi par le réseau de transport en commun actuel. Ils soulignent également que le secteur a grand besoin d'être revitalisé et que les problèmes de mobilité sont un frein au recrutement et à la rétention de la main-d'œuvre.
Au total, les représentants de 32 organismes ont signé la lettre:
Centrale des syndicats du Québec, Mario Beauchemin
Centre d'écologie urbaine de Montréal, Véronique Fournier
Coalition montréalaise des Tables de quartier, Yves Bellavance
Coalition Poids, Corinne Voyer
Chambre de commerce de l'Est de Montréal, Christine Fréchette
Chantier de l'économie sociale, Jean-Martin Aussant
Collectif en environnement Mercier-Est, Raymond Moquin
Collège d'Anjou, Luc Plante
Concertation Anjou, Marcel Léonard
Conseil central du Montréal métropolitain - CSN, Dominique Daigneault
Conseil régional de l'environnement de Montréal, Coralie Deny
Conseil régional FTQ Montréal métropolitain, Marc-Édouard Joubert
ENvironnement JEUnesse, Catherine Gauthier
Équiterre, Steven Guilbeault
Greenpeace, Patrick Bonin
Foire ÉCOSPHÈRE, Éric Ferland
Fondation David Suzuki, Karel Mayrand
Horizon Carrière, Lina Raffoul
Insertech Angus, Agnes Beaulieu
Maison de jeunes Le Chemin faisant, Annie Cinq-Mars
Mercier-Ouest Quartier en santé, Mireille Giroux
Regroupement des éco-quartiers, Nicolas Montpetit
Regroupement national des conseils régionaux de l'environnement du Québec, Vincent Moreau
SDC Jean-Talon Est, Paul Micheletti
Service d'aide et de référencement aîné d'Anjou (SARA d'Anjou) - Marie Nault
Société de développement Angus, Christian Yaccarini
Société d'habitation populaire de l'Est de Montréal (SHAPEM), Jean-Pierre Racette
Table de concertation des aînés de l'île de Montréal – TCAÎM, Raphaël Massé
Trajectoire Québec, François Pepin
Vélo Québec, Suzanne Lareau
Ville en vert, Élyse Rémy
Vivre en ville, Christian Savard