OTTAWA — Le syndicaliste Marc Maltais fait le saut en politique fédérale. Après avoir pris le week-end pour y réfléchir, il a finalement décidé de porter les couleurs du Bloc québécois pour l'élection partielle du 23 octobre dans la circonscription de Lac-Saint-Jean.
Il en fera l'annonce à Ottawa mardi en compagnie de la chef du Bloc québécois, Martine Ouellet.
Marc Maltais tentera ainsi de ravir le siège de l'ex-ministre conservateur Denis Lebel qui a démissionné en juin après dix ans de carrière à Ottawa.
Le syndicaliste s'était fait connaître du grand public lors du lock-out des travailleurs de l'usine de Rio Tinto Alcan à Alma en 2012. Il était jusqu'à aujourd'hui conseiller régional pour la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ).
Marc Maltais, qui milite déjà au sein du mouvement indépendantiste au Saguenay-Lac Saint-Jean, était en réflexion après une rencontre mercredi dernier avec la chef du Bloc québécois, Martine Ouellet.
Le temps presse à un mois de l'élection partielle. Conservateurs, libéraux et néo-démocrates ont déjà choisi qui serait sur les blocs de départ depuis un certain temps.
Le Bloc québécois et le Parti libéral avaient chacun récolté 18,4 pour cent des voix dans cette circonscription lors du scrutin de 2015, loin derrière le conservateur Denis Lebel avec 33,3 pour cent et la candidate néo-démocrate, Gisèle Dallaire, qui avait obtenu 28,5 pour cent des suffrages.
Marc Maltais estime que le Bloc québécois a «d'excellentes chances» de refaire une percée dans la région.
----------
Candidats pour l'élection partielle dans Lac-Saint-Jean
Rémy Leclerc, Parti conservateur
Richard Hébert, Parti libéral du Canada
Gisèle Dallaire, Nouveau Parti démocratique
Marc Maltais, Bloc québécois