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Les premières phrases marquantes des candidates d’Occupation double Bali

Découvrez les candidates !

Elles s'appellent Jordanne, Alanis ou Jessie, sont professeure de yoga, «artiste activiste» ou mannequin et se définissent comme étant «party animal», «festive», «pansexuelle», «bien balancée», «vraiment très engagée», «vraiment game» ou dotée d'une «énergie trop sensuelle».

Vous l'aurez peut-être deviné sans même avoir eu besoin de lire le titre qui coiffe cette publication : les candidates féminines d'Occupation double Bali sont maintenant connues. On leur a vu la binette pour la première fois jeudi matin, au Casino de Montréal.

Quelques heures avant de déambuler sur le tapis rouge qui marquera le début de leur grande aventure – lequel sera filmé ce jeudi soir, dans un endroit gardé secret, à l'abri des regards curieux -, les sept Juliette en attente du Roméo qui les portera de ses biceps gonflés dans son rutilant carrosse aux roues chromées pour, espérons-le, bâtir une vie heureuse avec beaucoup d'enfants et d'abonnés Instagram, ont répondu devant les journalistes aux questions de l'animateur Jay Du Temple, qui les accompagnera dans le jeu de la recherche de l'âme soeur qui les occupera tout l'automne, rappelons-le, sous le ciel immaculé de Bali.

Leurs vis-à-vis masculins, eux, se sont exhibés quelques secondes seulement, le temps que Jay Du Temple précise qu'on ne trouverait dans le lot aucun pompier, mais un mixologue, plusieurs entrepreneurs, un écrivain jeunesse et un charpentier-menuisier.

Il y aura cette année 15 jeunes hommes qui se pointeront sur le tapis rouge pour chanter la pomme aux demoiselles, mais seulement 10 d'entre eux s'envoleront vers la destination indonésienne convoitée et entreront dans la compétition. Comment passera-t-on de15 à 10 aspirants? «Il y aura plus qu'une twist sur le tapis rouge», a laissé planer Jay Du Temple.

Invité à décrire les filles et les garçons qui cohabiteront et se crêperont le chignon pendant 10 semaines, Du Temple s'est dit étonné de la qualité des individus qui se sont soumis au processus d'auditions, en mai dernier.

Il souligne avoir eu «un petit peu, mais pas beaucoup» son mot à dire sur le choix des célibataires-vedettes qui feront les beaux jours de V cet automne.

«On n'est pas dans les stéréotypes physiques, d'emplois ou de personnalités, estime l'humoriste. Moi, je trouve que c'est très varié. Je suis agréablement surpris. Des gens m'ont dit qu'ils ne pensaient jamais s'inscrire à Occupation double, et finalement, cette année, en voyant que la formule changeait, ils ont tenté l'expérience. J'ai vraiment fait confiance à l'équipe, qui connaît le show, qui n'en est pas à son premier barbecue.»

Le couple gagnant d'Occupation double Bali repartira, entre autres, avec une maison Micro-Natur des Industries Bonneville d'une valeur de 350 000$ basée dans les Laurentides, un ameublement «nouvelle génération» d'une valeur de 25 000$, un ameublement extérieur d'une valeur de 15 000$, un équipement de gym complet pour la maison et une location de deux ans de deux Jeep Wrangler Unlimited de l'année.

Occupation double Bali commencera sur les ondes de V le dimanche 1 octobre. À V, le rendez-vous est donné le dimanche, à 18h30 (pour 90 minutes) et du lundi au jeudi, à 18h30 (pour 30 minutes). À MusiquePlus, les inconditionnels pourront suivre les «analyses» de OD+ en direct le dimanche, à 20h (pour 30 minutes) et du lundi au mercredi, à 19h (pour 30 minutes), ainsi que les tribulations de OD la nuit, sept jours sur sept, de minuit à 6h du matin.

Voici un bref portrait des sept candidates d'Occupation double Bali, essentiellement dans leurs propres mots. On peut en apprendre plus sur chacune d'elles en visitant le site.

Occupation double

Joanie, 26 ans, Chicoutimi, diplômée en psychologie

«Je ne m'en cacherai pas, j'ai un côté party animal, j'aime ça jouir de la vie dans toutes les sens du terme.» Elle a déjà fait des photos «provocatrices», qu'elle qualifie davantage de «féministes». «Ça me tient beaucoup à cœur, cette cause-là», plaide-t-elle. Elle s'adonne présentement à une thérapie corporelle, «qui me permet vraiment de m'ouvrir sur mon intérieur», explique-t-elle. Joanie dit avoir tendance à tomber sur des gars «compliqués, rebelles». «Je veux un gars qui a une ouverture d'esprit et qui a envie d'essayer plein d'affaires, tout comme moi. Quelqu'un de passionné, puis quelqu'un d'honnête.»

Karine, 22 ans, Montréal, mannequin

«Moi, mon plus grand rêve depuis que je suis toute petite, c'est d'être actrice. J'ai fait mes auditions dans toutes les écoles, je n'ai jamais été acceptée. On m'a vraiment souvent dit que j'avais une énergie trop sensuelle. Coudonc...! Ça me servira à Bali! Qu'est-ce que tu veux...» Mannequin depuis l'âge de 17 ans, elle dit assumer totalement ses rondeurs et ses courbes. «Je trouve ça vraiment essentiel d'encourager, comme, un mode de vie sain, un mode de vie actif, surtout dans ce milieu-là.» Karine participe à des compétitions canines avec sa chienne Caissy, son «amoureuse, [son] bébé d'amour». «'Est belle comme sa maman», crâne Karine à propos de l'animal.

Élodie, 28 ans, Jonquière, préposée aux bénéficiaires

«De l'extérieur, j'ai l'air d'une petite pitoune toute arrangée, mais de l'intérieur, il y a tu moyen qu'on soit juste une fille naturelle, qui aime le bois et les choses relax? (...) Je ne m'en cache pas, j'ai mon petit côté «j'aime être vue», j'ai un petit côté vedette. J'ai beaucoup d'abonnés sur Instagram, je me fais souvent dire que je ressemble à Ariana Grande...» Élodie espère trouver un gars qui a confiance en lui. «Moi, les gros bras... Je vais les trouver beaux, tes gros bras, comme toutes les autres filles, mais si t'as pas de tête... Sérieusement, t'es pas pire que la roche à côté du lac...»

Alexandra, 29 ans, Montréal, professeure de yoga

«50% Québécoise, 50% italiano», Alexandra accorde une grande importance à la famille et affirme être très proche des siens, avec qui elle adore boire du vin. «Je suis une fille hyper festive, mais je combats mes hangovers avec le yoga, donc ça fait de moi une personne bien balancée.» Elle est passionnée en amour comme sur son tapis de yoga. «Encore une fois, c'est blanc ou c'est noir. Quand j'aime, souvent, je vais y aller à fond.»

Jessie, 25 ans, Sainte-Marie-de-Beauce, artiste activiste

«Je suis vraiment très engagée, je participe à des vigiles, des protestations, des manifestations, tout ça, pour les droits des animaux. Moi, je suis 100% végane, c'est vraiment important pour moi d'informer, d'éduquer les gens sur l'industrie». Jessie raconte avoir fait son coming out il y a un an : elle est pansexuelle. «Ce qui veut dire que je suis attirée envers la personne et non son sexe ou son genre.» Elle a participé aux défilés de la fierté gaie de Montréal et Toronto. «C'est une façon pour moi de célébrer la liberté et l'amour pour tous.» Enfin, son «petit côté féminin» s'exprime à travers sa participation à des concours : elle a déjà été nommée Miss Québec, Miss Canada Second Princess et Miss Global Queen à l'international.

Jordanne, 21 ans, Trois-Rivières, étudiante en communications

«Moi, je bois jamais une goutte d'alcool. Mais, pour vrai, je peux être la plus festive de la gang.» Spontanée, impulsive et directe, ce qu'elle considère comme «une qualité et un défaut en même temps», Jordanne entretient une étroite complicité avec ses trois sœurs. «Mes sœurs, c'est comme toute mon univers, c'est toute ce que j'ai, c'est toutece que j'ai besoin. À Bali, avec la gang de filles, je vais vraiment être comme un poisson dans l'eau.» Incurable romantique, elle cherche un gars attentionné. «Je suis une personne qui aime tout ce qui est cliché en amour, ce qui est quétaine, ce qui est cute. J'ai toujours été en couple, sauf là, là. Fac, c'est maintenant que ça se passe!»

Alanis, 21 ans, Saint-Colomban, paysagiste

«J'ai un côté chicks, mais je n'aime pas vraiment me poupouner souvent, vous ne me verrez pas maquillée avec le gros fond de teint, le rouge à lèvres et le mascara très, très souvent.» Cette adepte de motocross veut «triper dans la vie». «Je m'assume à 100%, j'ai pas peur de ce que les gens pensent de moi, je veux juste avoir du fun pis être moi-même. Je suis vraiment game.» Fait étonnant, Alanis «aime tellement [son] père» qu'elle s'est fait tatouer le nom de celui-ci sur la fesse gauche. «Mon père, c'est monpartner numéro un, c'est mon meilleur chum, on a du fun ensemble, on rit, on niaise...» «On va pas se le cacher, je déplace de l'air, je ris fort, je parle fort, mais c'est moi!»

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