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Montréal symphonique: célébrer notre cité en musique

Les festivités du 375e de la métropole ont franchi un pas culminant samedi soir avec le spectacle à grand déploiement Montréal symphonique.
Paméla Lajeunesse

Les festivités du 375e de la métropole ont franchi un point culminant samedi soir avec le spectacle à grand déploiement Montréal symphonique. Des milliers de personnes ont pu profiter gratuitement de plus de deux heures de musique où sont venus défiler les noms des grands artistes du pays comme Rufus Wainwright, Isabelle Boulay, Cœur de pirate, Pierre Lapointe, DJ Champion ou Diane Dufresne.

Montréal symphonique a réuni pour la première fois sur une même scène trois formations prestigieuses: l'Orchestre Métropolitain, l'Orchestre symphonique de Montréal et l'Orchestre symphonique de McGill. Plus de 400 musiciens sous la seule direction de Simon Leclerc ont ainsi accompagné toutes sortes de musiques tirées du répertoire francophone et anglophone. Du lyrique, du slam ou de la pop, les genres se sont télescopés sous des arrangements classiques assez bien rythmés.

Montréal symphonique: célébrer notre cité en musique

Au pied du mont Royal, à l'intersection des avenues des Pins et du Parc, une foule compacte s'était déjà amassée sur les lieux bien avant le début du concert retransmis en direct dans plusieurs lieux de la ville. Les autres (très nombreux) agglomérés plus loin de la scène ont tout de même pu profiter des écrans géants installés aux quatre coins du parc.

À 21h00, les premiers mouvements des Quatre saisons de Vivaldi ont retenti sous les acclamations. Une introduction venant rappeler le thème du spectacle, déployé à travers une scénographie complexe composée d'animations et d'effets visuels avec l'ajout en finale d'une cinquième saison imaginaire.

À la gloire de Montréal

Presque chacun leur tour, les artistes ont souvent exécuté une chanson, le tout sans animateur ni discours d'introduction. Isabelle Boulay a joliment repris J'ai souvenir encore, tandis que Pierre Lapointe a proposé son entraînant succès Deux par deux rassemblés. Apparue de nulle part, Cœur de Pirate a joué Crier tout bas. Parmi, ces morceaux populaires, les musiciens ont récupéré des airs classiques bien connus comme Carmina Burana de Carl Off ou un extrait de Casse noisette, le tout accompagné d'images de l'équipe de hockey du Canadien.

Les clins d'œil aux symboles et aux grandes personnalités de la ville ont illustré les différents temps forts de la soirée dont une magnifique version de You Want It Darker du regretté Leonard Cohen. Rufus Wainwright a ensuite pris le micro pour chanter Hallelujah devant un public soudainement pris par l'émotion. Émotion toujours avec la musique du film Arrival de Denis Villeneuve. Les cinéphiles ont eu droit aux majestueuses partitions inquiétantes signées par le compositeur Jóhann Jóhannsson.

Un concert sans nostalgie, mais à la gloire de Montréal via un retour festif à Expo67 (Terre des hommes) et aux Jeux Olympiques de 1976, ce qui n'a pas empêché Wycleff Jean de lancer une pique aux politiques controversées du président américain Donald Trump. Entre un Ne me quitte pas de Jacques Brel livré a capella et son morceau fétiche Gone Till November, le rappeur a fait passer son message. Le spectacle, sorte de patchwork artistique assumé, a offert quelques bons moments pour se conclure avec Hymne à la beauté du monde interprété par la solaire Diane Dufresne.

Les festivités du 375e de la métropole ont franchi un pas culminant samedi soir avec le spectacle à grand déploiement Montréal symphonique. Des milliers de personnes ont pu profiter gratuitement de plus de deux heures de musique où sont venus défiler les noms des grands artistes du pays comme Rufus Wainwright, Isabelle Boulay, Cœur de pirate, Pierre Lapointe, DJ Champion ou Diane Dufresne.

Montréal symphonique a réuni pour la première fois sur une même scène trois formations prestigieuses: l'Orchestre Métropolitain, l'Orchestre symphonique de Montréal et l'Orchestre symphonique de McGill. Plus de 400 musiciens sous la seule direction de Simon Leclerc ont ainsi accompagné toutes sortes de musiques tirées du répertoire francophone et anglophone. Du lyrique, du slam ou de la pop, les genres se sont télescopés sous des arrangements classiques assez bien rythmés.

Au pied du mont Royal, à l'intersection des avenues des Pins et du Parc, une foule compacte s'était déjà amassée sur les lieux bien avant le début du concert retransmis en direct dans plusieurs lieux de la ville. Les autres (très nombreux) agglomérés plus loin de la scène ont tout de même pu profiter des écrans géants installés aux quatre coins du parc.

À 21h00, les premiers mouvements des Quatre saisons de Vivaldi ont retenti sous les acclamations. Une introduction venant rappeler le thème du spectacle, déployé à travers une scénographie complexe composée d'animations et d'effets visuels avec l'ajout en finale d'une cinquième saison imaginaire.

À la gloire de Montréal

Presque chacun leur tour, les artistes ont souvent exécuté une chanson, le tout sans animateur ni discours d'introduction. Isabelle Boulay a joliment repris J'ai souvenir encore, tandis que Pierre Lapointe a proposé son entraînant succès Deux par deux rassemblés. Apparue de nulle part, Cœur de Pirate a joué Crier tout bas. Parmi, ces morceaux populaires, les musiciens ont récupéré des airs classiques bien connus comme Carmina Burana de Carl Off ou un extrait de Casse noisette, le tout accompagné d'images de l'équipe de hockey du Canadien.

Les clins d'œil aux symboles et aux grandes personnalités de la ville ont illustré les différents temps forts de la soirée dont une magnifique version de You Want It Darker du regretté Leonard Cohen. Rufus Wainwright a ensuite pris le micro pour chanter Hallelujah devant un public soudainement pris par l'émotion. Émotion toujours avec la musique du film Arrival de Denis Villeneur. Les cinéphiles ont eu droit aux majestueuses partitions inquiétantes signées par le compositeur Jóhann Jóhannsson.

Un concert sans nostalgie, mais à la gloire de Montréal via un retour festif à Expo67 (Terre des hommes) et aux Jeux Olympiques de 1976, ce qui n'a pas empêché Wycleff Jean de lancer une pique aux politiques controversées du président américain Donald Trump. Entre un Ne me quitte pas de Jacques Brel livré a capella et son morceau fétiche Gone Till November, le rappeur a fait passer son message. Le spectacle, sorte de patchwork artistique assumé, a offert quelques bons moments pour se conclure avec Hymne à la beauté du monde interprété par la solaire Diane Dufresne.

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