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GND invite les partis politiques à se tenir loin des discours de peur

La rentrée politique devra se faire sous le signe de la prudence, estime le porte-parole de Québec solidaire.
LA PRESSE CANADIENNE/Jacques Boissinot

QUÉBEC – La rentrée politique devra se faire sous le signe de la prudence pour éviter d'alimenter les discours de l'«alt-right», selon Gabriel Nadeau-Dubois.

Alors que l'extrême droite québécoise s'affiche de plus en plus, allant même jusqu'à vouloir ouvrir un club de boxe, le porte-parole de Québec solidaire a écrit dans une publication sur Facebook que tous les partis politiques ont le «devoir» de condamner ces groupes et éviter les «discours de peur».

«S'il est difficile de connaître le nombre exact d'adeptes qu'ils réunissent, une chose est sûre: ces groupes s'affichent de plus en plus. Ils se dégênent. Ils n'ont plus de complexes. Ils parlent fièrement, décrit le député de Gouin. Quelque chose s'est produit au sein de notre société et de notre espace public et dorénavant, ces gens avancent visière levée: ils se sentent autorisés à proférer des propos racistes, xénophobes, haineux. Pire encore, ils passent maintenant des paroles aux actes.»

Mardi, le groupe Atalante Québec a installé de nombreuses affiches à Québec où il est inscrit le mot «remigration» - une «inversion du flux migratoire». Plus tard en journée, La Meute a annoncé qu'elle tiendra une manifestation dimanche pour protester contre le «fléau» de migrants. L'organisation Bienvenue aux réfugié.es organise quant à elle une contre-manifestation pour faire «barrage à la haine et au racisme».

La Presse révélait mercredi qu'un ex-dirigeant de l'organisation PEGIDA Québec veut créer un parti et présenter 125 candidats aux prochaines élections sous la bannière Mouvement traditionaliste du Québec. Parallèlement, Atalante Québec veut ouvrir un «club de boxe identitaire» qui pourrait être situé dans la Vieille Capitale.

«La rentrée politique au Québec, malheureusement, se fera dans ce contexte trouble, décrit M. Nadeau-Dubois. De cette situation découle un devoir pour tous les partis: être clairs, fermes et résolus dans leur condamnation de ces groupes, et se tenir loin de tout discours de peur qui pourrait les alimenter.»

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