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16 choses que Trump est plus prompt à dénoncer que les suprémacistes et néo-nazis réunis à Charlottesville

Donald Trump n'a pas clairement pris position contre le rassemblement d'extrême droite qui a dégénéré en violences.

Les Américains attendent toujours. Deux jours après qu'un rassemblement d'extrême droite a dégénéré en violences et fait un mort et des dizaines de blessés à Charlottesville, le 12 août, Donald Trump n'a toujours pas condamné précisément la violence physique et verbale des suprémacistes et néo-nazis rassemblés dans l'État de Virginie.

Une femme de 32 ans a été tuée lorsqu'une voiture a foncé dans une foule de contre-manifestants venus s'opposer aux militants d'extrême droite. Quelques heures plus tard, Donald Trump s'est exprimé, condamnant les violences "des diverses parties".

Le président américain sera tout de même de passage à Washington ce lundi 14 août pour une brève interruption de ses vacances. Une occasion peut-être pour lui de s'exprimer plus directement.

Donald Trump n'étant pas célèbre pour sa réserve, retour ci-dessous sur 16 choses qu'il a commentées avec davantage d'empressement que les événements de Charlottesville. Une liste non-exhaustive...

1- La lutte contre le réchauffement climatique

Ce n'est pas un secret, Donald Trump est un climato-sceptique endurci, raison pour laquelle il a retiré les États-Unis des Accords de Paris sur le Climat.

"Le concept de réchauffement climatique a été créé par et pour les Chinois afin de rendre le secteur manufacturier américain moins compétitif"

2- Les personnes transgenres

En juillet, Donald Trump a annoncé que les personnes transgenres n'avaient pas leur place dans l'armée en raison du coût médical qu'ils entraînent selon lui.

"Notre armée ne peut supporter le fardeau des coûts médicaux énormes et les perturbations que des personnes transgenres entraîneraient."

3- Les médias et les sondages

Donald Trump n'est pas avare en critiques lorsqu'il s'agit des médias et des sondages d'opinion. Plusieurs fois par jour, il accuse les premiers de diffuser des informations mensongères. Le reste du temps, il dénonce de "faux" sondages d'opinion visant à le discréditer. Les "Fake News" de Donald Trump sont désormais célèbres.

"Après 200 jours, rarement une administration n'a fait autant que nous, et même de très loin. Ne croyez pas les sondages mensongers"

4- L'élection qu'il a gagnée

Même s'il a gagné l'élection présidentielle, Donald Trump n'a pas pu s'empêcher de la critiquer tout au long de la campagne, dénonçant "trucages" et "médias malhonnêtes" en faveur de sa concurrente Hillary Clinton. Il avait même trouvé le moyen de dénoncer des irrégularités après sa victoire.

"L'élection est absolument truquée par des médias malhonnêtes et déformés en faveur d'Hillary Clinton, mais aussi dans de nombreux bureaux de vote, triste".

5- Son propre procureur général

Donald Trump a critiqué son propre procureur général, Jeff Sessions (qui dirige le département de la Justice), pour ne pas avoir enquêté sur Hillary Clinton et sur les prétendues ingérences russes.

"Le procureur général Jeff Sesssions a pris une position très faible en ce qui concerne les crimes d'Hillary Clinton (où sont les e-mails et les serveurs DNC) et les cyber-espions!"

6- Le Canada

Le président des États-Unis n'est pas tendre avec ses voisins frontaliers du Canada, comme on a pu le voir lors de la crise laitière en mai dernier.

"Le Canada rend très difficiles les affaires avec nos producteurs laitiers du Wisconsin et des autres États frontaliers. Nous ne tolérerons pas cela! Regardez!"

7- Le maire de Londres, Sadiq Khan

Lors des attentats de Londres, Donald Trump n'a pas mâché ses mots sur le maire de la ville. Ce dernier s'était adressé aux londoniens en disant: "Vous allez voir une présence policière renforcée aujourd'hui, y compris des officiers armés et d'autres en uniformes. Il n'y a pas de raison de s'alarmer".

Pathetic excuse by London Mayor Sadiq Khan who had to think fast on his "no reason to be alarmed" statement. MSM is working hard to sell it!

— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 5 juin 2017

8- Les citoyens américains infectés par Ebola

De la compassion pour les citoyens américains atteints par le virus Ebola à l'étranger en 2014? Que nenni.

"Les États-Unis ne peuvent pas permettre à des personnes infectées par le virus Ebola de revenir au pays. Les gens qui vont dans des pays lointains pour aider sont super, mais doivent en assumer les conséquences"

9- Le Pape

Il a osé. En 2016, Donald Trump s'est permis de critiquer le Pape après que celui-ci a lui-même critiqué son projet d'ériger un mur anti-migrants. Une décision "non chrétienne", selon le Pape.

Donald Trump avait estimé que "pour un chef religieux, interroger la foi d'une personne est honteux". "Je suis fier d'être chrétien et, en tant que président, je n'autoriserai pas le christianisme à être constamment attaqué et affaibli".

10- Kristen Stewart

Oui, oui, Kristen Stewart, l'actrice de "Twilight" et "Personal Shopper" a été la cible de Donald Trump en 2012. Le président américain lui avait même dédié plus d'une demi-douzaine de tweets. La raison? Il n'avait pas digéré que l'actrice trompe son compagnon de l'époque Robert Pattinson.

Robert Pattinson should not take back Kristen Stewart. She cheated on him like a dog & will do it again--just watch. He can do much better!

— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 17 octobre 2012

11- Snoop Dogg

On aime ou on n'aime pas Snoop Dogg, et visiblement, Donald Trump penche pour la seconde option. Le rappeur avait réalisé un clip dans lequel on le voyait pointer une arme sur la tête de quelqu'un ressemblant à Trump. Ce dernier a répondu.

"Imaginez le tollé que cela aurait été si Snoop Dogg avait braqué son arme sur la tête de Barack Obama. Peine de prison!"'

12- Arnold Schwarzenegger

"Arnie" a été gouverneur de Californie pendant plusieurs années et est un vif critique des mesures de Donald Trump. Les deux ont l'habitude de s'étriller sur Twitter. En exemple ici, lorsque l'acteur a annoncé qu'il quittait la série "The Apprentice" qu'il a co-produit sur NBC.

Arnold Schwarzenegger isn't voluntarily leaving the Apprentice, he was fired by his bad (pathetic) ratings, not by me. Sad end to great show

— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 4 mars 2017

13- Les comédiens, dont Kathy Griffin

C'est gratuit et il semble y prendre plaisir. Donald Trump aime bien faire part de ses impressions après avoir vu un film ou une série. Le clan Trump avait été outré par une représentation du président décapité.

"Kathy Griffin devrait avoir honte d'elle. Mes enfants, particulièrement mon fils âgé de 11 ans, Barron, n'ont pas passé un bon moment. Malade!"

14- Une boutique qui n'a pas accueilli les produits de sa fille comme il se doit

Les produits de la marque d'Ivanka Trump ont été retirés des rayons, alors son père s'est fait une joie d'afficher l'enseigne sur Twitter.

"Ma fille Ivanka a été traitée injustement par Nordstrom. Elle est une formidable personne, elle me pousse toujours à faire les bonnes choses. Terrible!"

15- Meryl Streep

Autre exemple de critiques d'acteurs et actrices: Meryl Streep. Donald Trump n'avait pas apprécié que cette dernière critique son attitude lors de la cérémonie des Golden Globes. Il a vite réagi.

"Meryl Streep, l'une des actrices les plus surcotées d'Hollywood, ne me connaît pas mais m'a attaqué hier soir aux Golden Globe"

16- Les prisonniers de guerre

En 2015, Donald Trump expliquait que le sénateur de l'Arizona, John McCain (R), qui a passé cinq ans en tant que prisonnier de guerre au Vietnam, n'était pas un héros parce qu'il avait été capturé.

"J'aime les gens qui n'ont pas été capturés", avait-il déclaré.

Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

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