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Osheaga 2017: la réaction des festivaliers au nouveau site

Beaucoup de festivaliers se sont rendus sur l'île Notre-Dame du parc Jean-Drapeau en se posant bien des questions vendredi.

Beaucoup de festivaliers se sont rendus sur l'île Notre-Dame du parc Jean-Drapeau en se posant bien des questions vendredi. Ce nouveau site allait-il être bien adapté aux nombreux spectacles présentés durant le week-end lors de la 12e édition d'Osheaga? Est-ce que ce serait facile de se déplacer, se nourrir, voir un bout de la tête de son artiste préféré? Tour d'horizon avec quelques spectateurs enthousiastes malgré la pluie.

En sortant du métro Jean-Drapeau, le changement était déjà palpable. «Euh, on doit aller où?» a lancé une festivalière visiblement perdue à son amie tout aussi mélangée. «On va suivre la foule!» Bonne idée. Et c'était un peu le mot d'ordre de la journée: tenter de comprendre où aller et quand, dans quel ordre.

Après une marche digne de ce nom – quand même, il fallait un bon 15 minutes pour se rendre sur le site en montant les escaliers et en traversant le petit pont qui mène à l'île – au gré des «Hurray!» et «Osheaaaagaaa!», les festivaliers ont enfin pu découvrir leur terre d'accueil pour les trois prochains jours, l'île Notre-Dame, qui a eu droit à une remise en beauté pour l'occasion.

Osheaga 2017 - Jour 1

À la découverte du site

C'est un espace tout en longueur qui attendait la foule. Et l'équipe d'Osheaga s'est donnée: parterres de gazon, grande roue, fontaine, œuvres d'art de Carlos Navarrete-Patino, Sarah Givens et Rathbone Marin... «C'est vraiment super beau!» a lancé spontanément une jeune fille en découvrant le site. C'était effectivement de toute beauté avant que le festival devienne le royaume du poncho et doive même faire une pause dans sa programmation pour laisser passer les orages. Le gazon allait bientôt s'imbiber d'eau, devenant presque impraticable; la grande roue n'aura pu fonctionner qu'à quelques reprises à cause de la température, et bon, admirer des œuvres d'art sous la pluie battante, on repassera.

Dès l'arrivée, on a pu voir ce que beaucoup avait annoncé: la Scène de la Rivière et la Scène de la Montagne se font face. Est-ce que ça causera problème pour le bruit? Pas du tout. Comme dans l'ancienne configuration du site où les principales scènes étaient côte à côte, les horaires sont pensés en fonction de l'emplacement. Alicia, une festivalière venue tout droit de l'Ontario pour assister à son festival favori, a toutefois bien souligné le problème que ça peut causer. «C'est fou comme il faut prévoir d'avance d'aller d'un côté ou de l'autre. Sinon, on risque de manquer de super bons shows!»

En faisant le tour de l'île, on a pu constater que la Scène Verte et la Scène de la Vallée sont aussi disposées une en face de l'autre, juste avant de tomber sur la Scène de l'Île qui a attiré plusieurs festivaliers visiblement excités de danser «sur l'eau», ou plutôt sur un quai flottant. «C'est malade!» nous a crié un spectateur bien protégé de la pluie par un précieux sac de poubelle. La Scène des Arbres, un peu en retrait, est la seule qui peut se targuer de ne pas avoir de voisine.

Si les questionnements étaient un peu dans l'air, ça n'a pas affecté la bonne humeur ambiante. «Mine de rien, c'est déstabilisant. On est tellement habitués à l'autre site!» a expliqué Carl, un spectateur de Granby qui vient tous les ans. «Où sont les toilettes?», «Est-ce qu'il y a un guichet d'après toi?», «Il est OÙ le bar?»... L'organisation efficace du festival a vite pallié à ces moments d'insécurité. Tout était en place pour un festival du tonnerre! (Poudoumchi?)

Les bons coups

  • Une ambiance réussie: Beaucoup s'ennuient peut-être de l'ancien site, mais l'équipe d'Osheaga a tout de même réussi à insuffler une belle atmosphère à l'île Notre-Dame.

  • Allô les feux d'artifices: Ce sera encore plus facile de voir les feux d'artifice des Feux Loto-Québec grâce au nouvel emplacement!

  • Une meilleure circulation: Est-ce à cause des festivaliers moins nombreux ou tout simplement parce que le site est mieux pensé? Aucun bouchon digne de ce nom n'a été remarqué tout au long de la journée. Un miracle!

  • Les points de ravitaillement: Des choix culinaires, en voulez-vous? Voilà! Même les festivaliers à la fourchette plus difficile. C'est aussi très facile de se procurer de l'eau: toujours apprécié en temps de festival.

  • Vive les toilettes : Ce n'est vraiment pas ça qui manque sur le site. Si elles sont presque toutes concentrées au même endroit, les festivaliers n'ont pas eu droit à des files interminables – qui étaient souvent la norme sur l'ancien site.

Les bémols

  • Le temps de déplacement: À Osheaga, il faut maintenant y penser à deux fois avant d'aller chercher un hot dog ou de remplir sa bouteille d'eau à cause de la longueur du site. Tout un défi de s'organiser pour ne pas manquer de spectacles!

  • Le manque d'abri: Oui bien sûr, c'est un festival extérieur... Mais ça aurait pu être une bonne idée d'installer davantage de points de repos, comme l'espace Chill Coors Light par exemple, pour permettre aux festivaliers de se cacher (c'est le mot) des intempéries.

Osheaga 2017, du 4 au 6 août 2017. Pour plus d'informations, c'est ici.

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