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«Valérian et la cité des mille planètes», le studio québécois Rodéo FX derrière plusieurs effets visuels

Luc besson s'est offert les services du studio québécois pour la conception de plusieurs effets spéciaux

Luc besson (Le cinquième élément, Le Grand Bleu) s'est offert les services du studio Rodéo FX pour la conception de plusieurs effets visuels dans son nouveau film Valérian et la cité des mille planètes. Le vaisseau l'Intruder, conduit par les deux personnages principaux, une portion de la cité des mille planètes ou une scène de bataille dans l'espace font partie des faits d'arme de la firme montréalaise.

Superproduction à 290 millions de dollars, Valérian raconte les péripéties de deux agents dont les facultés à voyager dans le temps leur permettent d'entreprendre une mission risquée afin de sauver d'une destruction imminente la station Alpha et ses millions de résidents.

«À l'origine, le film est une adaptation de la bande dessinée de science-fiction Valérian et Laureline, a rappelé en entrevue Alexandre Ménard, superviseur CG chez Rodéo FX. Luc Besson, avec qui l'on avait déjà œuvré pour son long métrage précédent, Lucy, voulait garder l'essence de la BD en préservant les environnements colorés et contrastés des albums originaux.»

De concert avec Weta Digital (la compagnie d'effets visuels de Peter Jackson) et Industrial Light & Magic (la boîte de George Lucas), Rodéo FX s'est occupé de rendre les univers de Luc Besson crédibles et réalistes sur grand écran. À ce titre, le studio s'est taillé une place parmi les grands de l'industrie grâce à ses effets visuels pour Game of Thrones, Deadpool et Birdman.

Les effets visuels : un outil incroyable

Richesse des décors, mise en scène fluide et gros travail sur les détails font de Valérian le projet le plus gros et le plus complexe jamais réalisé par le studio qui totalise 2700 plans d'effets spéciaux. À comparer, Le cinquième élément en comportait 188.

«Rodéo FX a travaillé sur plus de 360 plans réunissant 25 minutes du film, a précisé Alexandre Ménard. Le projet a nécessité les services de 150 employés et 26 mois de productions. On s'est attelé sur différents environnements à l'image de l'impressionnante station Alpha.»

Les défis ont été nombreux, concède le superviseur CG. «On s'est inspiré de vrais avions de chasse pour concevoir le vaisseau l'Intruder qui a aussi des allures de raie manta. On a particulièrement consacré nos efforts sur son aspect qui était très important pour le réalisateur, car doté d'une intelligence artificielle, l'Intruder est considéré comme le troisième personnage du film.»

D'autres machines (le skyjet de Valérian et les robots Harvesters) ont donné du fil à retordre aux artistes du studio situé à la limite du Vieux-Montréal et du quartier Griffintown. «Il y a des scènes qui ne durent que quelques secondes à l'écran, mais qui nous ont nécessité des semaines de création, notamment lors de la bataille dans l'espace, où l'on s'est occupé des faisceaux lumineux projetés derrière les engins conduits par les extra-terrestres.»

Au final, le résultat demeure impressionnant. En 3D, les images éblouissent par leur profondeur. «Il existe peu de limites à l'imagination humaine. Avec les technologies disponibles, on est capable de tout réaliser. On le voit d'ailleurs dans Valérian et le réalisme des créatures qui composent le film. Les effets visuels demeurent un outil incroyable qu'il faut savoir utiliser avec précision et patiente», a conclu Alexandre Ménard.

Valérian et la cité des mille planètes (Valerian and the City of a Thousand Planets) – Science-fiction – Les Films Séville – 136 minutes – Sortie en salles le 21 juillet 2017 – France.

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