Après la tendance des sourcils bien fournis, dont la figure de proue est incontestablement Cara Delevingne, unemannequin de 19 ans milite pour une petite révolution en assumant son monosourcil.
Scarlett Costello arbore fièrement cette pilosité faciale habituellement moquée. On pense par exemple au personnage d'Helga dans "Hey Arnold!", loin d'être présentée comme un modèle de beauté.
Le combat de la jeune femme est empreint de tolérance, comme elle l'explique au magazine Teen Vogue. "Je crois vraiment que les gens sont plus beaux lorsqu'ils acceptent leur corps tel qu'il est, déclare-t-elle. C'est cette confiance en notre propre beauté naturelle qui est importante."
Contrairement aux claquettes-chaussettes, autre retour improbable d'un style qu'on pensait, à tort, interdit à jamais des défilés, le monosourcil qu'elle arbore a un sens. C'est sa mère qui l'a encouragée à laisser ses poils pousser et à accepter son corps.
Aujourd'hui, Scarlett Costello révèle même que ses sourcils sont un atout pour son travail de mannequin, lui permettant par exemple de faire une apparition dans Interview Magazine.
Même si elle assure recevoir plus de commentaires positifs que négatifs, Scarlett Costello reconnait qu'elle attire aussi des méchancetés. "Certains m'appellent 'l'ogre' ou me considèrent comme une féministe prétentieuse", confesse-t-elle à Teen Vogue.
Mais pas question de cacher ce trait de son visage, qu'elle exhibe volontiers sur Instagram, ainsi que ses aisselles laissées au naturel.
Sans surprise, Frida Kahlo est l'une de ses héroïnes. L'artiste mexicaine, également figure du féminisme, est l'une des icône les plus célèbres du monosourcil.
La mannequin lui a ainsi rendu hommage sur Instagram en posant à côté d'une fresque à son image.
Il y a deux ans, certains évoquaient déjà un retour du monosourcil. Mais l'émergence de modèle comme Scarlett Costello laisse penser qu'il a encore un peu plus d'avenir en 2017.
Ce texte a initialement été publié sur Le HuffPost France.