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L’homme abattu à Pont-Rouge est un ancien agent correctionnel

Les évènements sont survenus dans le stationnement d'un poste de la Sûreté du Québec à Pont-Rouge.
L'homme armé d'une machette a été abattu dans le stationnement du poste de la Sûreté du Québec à Pont-Rouge.
Radio-Canada/Sébastien Vachon
L'homme armé d'une machette a été abattu dans le stationnement du poste de la Sûreté du Québec à Pont-Rouge.

L'homme qui a été abattu par des policiers dimanche après-midi dans le stationnement d'un poste de la Sûreté du Québec (SQ) à Pont-Rouge, dans la MRC de Portneuf, est un ancien agent correctionnel.

Un texte de Louis Gagné

Il s'agit de David Lévesque, 37 ans. Le Syndicat des agents correctionnels du Canada a confirmé qu'il était jusqu'à récemment à l'emploi du pénitencier fédéral de Donnacona.

L'homme s'est présenté au poste de la SQ de Pont-Rouge armé d'une machette vers 15 h dimanche. Il aurait utilisé son arme pour endommager plusieurs véhicules dans le stationnement du poste.

Les policiers auraient tenté sans succès de le maîtriser avec du poivre de Cayenne. L'homme se serait ensuite dirigé dans leur direction, sa machette à la main. C'est à ce moment qu'au moins un agent aurait ouvert le feu. Le décès de l'homme a été constaté à l'hôpital.

Comme la victime est décédée lors d'une intervention policière, le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) a été chargé de faire la lumière sur cet événement.

Enquête indépendante

David Lévesque se serait présenté au poste de police après avoir appris qu'une plainte y avait été déposée contre lui. On ignore toujours le motif de la plainte, de même que le lien qui unit l'ex-agent correctionnel au plaignant.

« Ce ne sont malheureusement pas des informations qui sont rendues publiques dans le cadre de cette enquête », a indiqué le porte-parole du BEI, Martin Bonin-Charron.

Les neuf enquêteurs dépêchés sur place dimanche ont terminé l'examen de la scène où s'est produit l'événement tôt lundi matin. Ils demeureront toutefois dans les environs de Pont-Rouge au moins jusqu'à mardi pour y rencontrer des témoins.

« Il y a notamment des témoins autant civils que policiers à rencontrer. Donc, selon le règlement sur le déroulement des enquêtes du BEI, on a 24 heures pour rencontrer les policiers témoins. Quant aux policiers qui sont considérés comme impliqués dans l'événement, on a 48 heures pour les rencontrer », a expliqué Martin Bonin-Charron.

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