Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Attaque à l'aéroport de Flint: Amor Ftouhi plaide non coupable

Il a préféré garder le silence lors de son passage devant une Cour fédérale américaine.
Radio-Canada

Amor Ftouhi, ce Montréalais ayant poignardé un policier au cou à l'aéroport de Flint, au Michigan le 21 juin, s'est dit non coupable des deux accusations qui pèsent contre lui devant une Cour fédérale américaine, c'est-à-dire: d'avoir perpétré un geste de violence dans un aéroport international et d'avoir entravé le travail des agents de sécurité aéroportuaire.

Amor Ftouhi pourrait écoper d'une peine de prison à vie.

Devant la Cour fédérale où il comparaissait mercredi, l'accusé avait le droit de se déclarer coupable, non coupable, ou de garder le silence, ce qui est enregistré comme une affirmation de non-culpabilité.

Amor Ftouhi a gardé le silence.

Ce Montréalais, qui a la double citoyenneté canadienne et tunisienne, aurait lancé « Allahou Akbar » (« Dieu est le plus grand », en arabe) lorsqu'il s'est attaqué au policier, le 21 juin dernier. ll aurait également fait allusion aux personnes tuées en Syrie, en Irak et en Afghanistan.

L'homme de 49 ans, qui habitait avec sa femme et ses trois enfants dans le secteur de Saint-Michel, à Montréal, avait acheté le couteau qu'il a utilisé pour commettre son crime en sol américain. Il avait aussi tenté, en vain, d'acheter une arme à feu, ont indiqué les autorités policières.

Selon son curriculum vitae, Amor Ftouhi travaillait comme chauffeur pour l'agence de placement Travail global et détenait une carte EXPRESS (Expéditions rapides et sécuritaires), qui permet d'accélérer le passage à la frontière américaine. L'obtention de ce privilège requiert des vérifications de sécurité.

Il était entré légalement aux États-Unis le 16 juin.

LIRE AUSSI:

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.