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«La La land» en ciné-concert au Festival de Jazz, captivant et magique!

Le temps d'une soirée, Montréal a revêtu les décors scintillants de Los Angeles.
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Le temps d'une soirée, Montréal a revêtu les décors scintillants de Los Angeles à travers la projection, dimanche, du film La La Land, dont la musique a été accompagnée en direct par l'Orchestre Métropolitain. Sous la direction exceptionnelle du maestro Erik Ochsner, la comédie musicale jazzy signée Damian Chazelle s'est offert une deuxième vie sur grand écran pour le plus grand plaisir des cinéphiles mélomanes.

Dans le cadre d'une tournée internationale entamée au printemps dernier au Hollywood Bowl, en Californie, le spectacle orchestral La La Land in Concert a donc fait escale à la Salle Wilfrid-Pelletier via la programmation du Festival de Jazz. Il faut dire que la partition signée Justin Hurwitz colle parfaitement à l'événement musical. L'œuvre cinématographique a d'ailleurs remporté six Oscars en février dernier, incluant ceux de la meilleure musique et de la meilleure chanson pour l'entêtante City of Stars.

Gros succès, à la fois critique et populaire, le dorénavant classique La La Land relate la romance entre deux jeunes artistes sans le sou. L'un est un musicien de jazz puriste espérant un jour ouvrir son propre club, tandis que l'autre est une apprentie comédienne qui écume les auditions afin de décrocher un rôle dans une quelconque production. Très vite, leurs ambitions mettent à mal la vie de couple fragilisé par les mirages de gloire agités par la ville des anges.

Parfaite synchro

Les nombreuses embuches que rencontrent les deux tourtereaux incarnés par Emma Stone et Ryan Goslin ont permis au compositeur de la bande originale d'imaginer une trame bigarrée, à l'image des sentiments vécus par le tandem. Il traverse tout au long du récit une large palette d'émotions. L'ensemble rappelle l'âge d'or des comédies musicales hollywoodiennes, par exemple dans l'iconique scène d'ouverture tournée sur une autoroute congestionnée de Los Angeles. Symphonique et romanesque, cette musique est véritablement un hommage aux grandes productions du septième art américain.

En parfaite synchronisation, l'orchestre a enchainé les chapitres du film divisés à l'écran par les quatre saisons de l'année. Dès les premières notes et les premières images, les musiciens ont suivi le rythme entraînant des chorégraphies sans jamais perdre le fil, malgré plusieurs moments intenses alternant interprétations vocales et trame sonore. Le tout, pas toujours adaptable à une diffusion en ciné-concert. Défi toutefois bien relevé pour le maestro qui a réussi à s'arrimer à la cadence. Le résultat s'est avéré captivant et magique.

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