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Le « wwoofing » gagne en popularité en Abitibi-Témiscamingue

C'est un échange de services entre des voyageurs et des agriculteurs,
Radio-Canada

Le « Wwoofing », cet échange de services entre des voyageurs et des agriculteurs, devient de plus en plus populaire dans les fermes de l'Abitibi-Témiscamingue.

Avec les informations d'Émélie Rivard-Boudreau

La ferme Nordvie, au Témiscamingue, a fait une première expérience de recrutement de travailleurs étrangers cette année avec deux étudiantes allemandes. La ferme Espo'art d'Amos choisit pour sa part de loger et nourrir des voyageurs en échange d'heures de travail depuis quelques années déjà.

Une stratégie de démarrage

Depuis trois ans, la ferme a trouvé un moyen de recruter une main-d'oeuvre à très faible coût. Le producteur de fruits et légumes accueille des voyageurs qui veulent faire du « Wwoofing ». Le copropriétaire, Michel Ebacher, décrit le concept qui lui fait économiser et qui lui faire vivre de belles rencontres.

« Pour l'instant, ma production n'est pas assez grande pour payer des employés comme ça, soutient-il. Ça me coûte l'hébergement et la nourriture, ça revient quand même moins cher, mais c'est toute l'expérience humaine derrière qui est cool. »

Apprendre le métier en voyageant

« On voulait du Wwoofing et on ne trouvait vraiment pas de ferme », renchérit la Française Enorah Le Ravallec, qui est au pays avec son conjoint depuis le début du mois de juin.

« On a planté, on a fait des semis, donc c'est de préparer les plants dans des bacs en plastique pour qu'ils puissent germer avant de les planter sur le terrain, énumère la nouvelle employée de la ferme Espo'art, qui offrira de son temps pendant un mois. François fait du tracteur, on a passé le motoculteur. »

Un travail exigeant

Le concept attire aussi des Québécois, comme Karine Dumouchel, de la Rive-Sud de Montréal. « Je me rends compte que travailler sur une ferme, c'est exigeant, insiste-t-elle. Je lève mon chapeau aux fermiers justement, qui font ça chaque jour. »

Des voyageurs provenant de l'Allemagne, de l'Irlande et de l'Autriche ont aussi visité la ferme Espo'art au cours des dernières années. L'engouement est tel que l'aide de certains doit être refusée, faute d'espace pour les loger.

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