Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Le marché Jean-Talon luttera contre le gaspillage alimentaire

Une idée pour les fruits et légumes invendus...
Un projet communautaire vise à réduire le gaspillage alimentaire au marché Jean-Talon.
Radio-Canada
Un projet communautaire vise à réduire le gaspillage alimentaire au marché Jean-Talon.

L'arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie à Montréal a annoncé mercredi une contribution de 85 000 dollars à un projet communautaire qui récupérera les fruits et légumes invendus du marché Jean-Talon pour les distribuer aux familles à faible revenu du quartier.

L'initiative du Centre de ressources et d'action communautaire La Petite-Patrie (CRAC-PP) a déjà fait l'objet d'un projet pilote l'an dernier.

Les familles à faible revenu sont bien présentes dans le secteur et notre projet pilote de l'an dernier a démontré hors de tout doute qu'il a sa raison d'êtreNathalie Bouchard, directrice du CRAC-PP

Cette année, la somme accordée par l'arrondissement permettra à l'organisme d'acquérir un camion réfrigéré qui assurera la distribution des aliments et de louer un conteneur réfrigéré pour les accueillir au marché Jean-Talon.

Le projet communautaire prévoit aussi l'installation d'une chambre froide et l'aménagement d'une petite cuisine commerciale dans les locaux du CRAC-PP.

L'organisme prévoit aussi de transformer les aliments en produits de niche (sauces, confitures, conserves) pour une éventuelle mise en marché.

Le montant accordé par l'arrondissement ne sera pas récurrent, mais le maire de Rosemont–La Petite-Patrie, François William Croteau, espère qu'il permettra de solidifier le projet pour qu'il devienne permanent.

« Depuis des années, il n'y avait pas cette pratique de récupération des aliments. C'était plus simple de simplement les envoyer aux déchets », rappelle M. Croteau.

Il souhaite également que le projet puisse avoir un effet d'entraînement sur les restaurants et les supermarchés du quartier, mais il se réjouit déjà de l'implication des marchands dans ce projet.

« De leur démontrer qu'il peut y avoir une deuxième vie à ces aliments, et qu'ils peuvent servir à des gens qui en ont besoin dans le quartier, et que volontairement, ils participent à ce projet, ça démontre un beau changement des mentalités », estime le maire de l'arrondissement.

M. Croteau s'attend à ce qu'environ 200 tonnes d'aliments puissent être ainsi récupérés chaque année.

Voir aussi:

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.