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Caroline Néron: toujours actrice dans l'âme

Caroline Néron: toujours actrice dans l'âme
Radio-Canada

On la sait davantage femme d’affaires qu’artiste depuis quelques années, mais n’allez pas croire que Caroline Néron n’a plus de fibre d’actrice en elle. Même s’il y a un moment qu’elle n’a pas joué, devant la caméra ou sur les planches – ses derniers engagements du genre remontent à 2008 et 2009, dans des projets anglophones -, l’ex-Stella de Tribu.com n’a pas fait le deuil de sa première passion, bien au contraire.

«C’est sûr que le jeu va toujours m’attirer, indique celle qui achève sa première saison à Dans l’œil du dragon, à Radio-Canada. Juste avec mon Instagram, je m’éclate «au boutte» à faire des vidéos un peu comiques. Faire de la comédie, de l’humour, ça me parle énormément! Est-ce que je vais faire un film? Peut-être. Je ne sais pas. Mais je ne pourrai jamais renier mon métier. Remonter sur scène pour chanter, c’est sûr que je vais le refaire.»

Elle dit avoir d’ailleurs été très inspirée en ce sens en concevant sa nouvelle collection de bijoux en collaboration avec Éric Lapointe. Une chanson en duo avec le rockeur figure-t-elle à ses ambitions à court ou moyen terme? La principale intéresse n’élabore pas davantage à cet égard mais poursuit sur son élan, extrêmement enthousiaste.

«Je suis une artiste et je vais l’être toute ma vie, continue Caroline Néron. D’ailleurs, oui je suis une entrepreneure et j’ai un côté cartésien où j’aime parler de chiffres et de développement des affaires, mais faire le design et le marketing de mon produit, c’est aussi une grande force chez moi. Je suis une machine à idées. D’ailleurs, mon équipe n’est plus capable, parce que je sors de nouvelles idées à tous les jours. Je pourrais constamment partir de nouveaux projets!»

Pour l’instant, Caroline Néron-la-comédienne aura l’opportunité de s’exprimer dans un petit rôle dans une série comique, à son horaire pour l’an prochain. Le seul défi que la maman d’Emmanuelle, 7 ans, refuserait désormais de relever, c’est de personnifier un personnage dans une fiction en continuité au petit écran. Un créneau dans lequel elle a déjà donné et qui ne l’emballe plus comme jadis.

«J’ai eu des offres de rôles principaux dans des séries, mais je ne le referais plus, admet-elle. C’est drôle : on dirait qu’il y a des timings où tout le monde t’envoie des propositions en même temps. Jamais de ma vie, dans ma vingtaine ou mon début de trentaine, j’aurais cru dire non à un rôle principal dans une série. Je pensais que c’était mon métier à vie, ce que je pensais toujours faire. Et c’a été facile de dire non, cette année, parce que je n’en veux plus. Je suis passée à autre chose. Ma compagnie est l’une des mes priorités, mais ma vraie priorité, d’abord et avant tout, c’est ma fille. Je ne me lèverai plus jamais à quatre heures du matin pour aller tourner, sans voir ma fille le matin. Je n’aurais pas été capable. Pour moi, c’est super important. Je suis contente d’avoir fait 11 séries en rôle principal dans ma vingtaine, quand je n’avais pas d’enfant, j’ai été choyée d’avoir vécu ça, mais je ne le referai plus.»

Complicité féminine

Le sixième et plus récent tour de piste de Dans l’œil du dragon, qui s’achève ce lundi, 26 juin, à Radio-Canada – l’émission laissera place aux Chefs! à compter du 3 juillet – a été l’occasion pour le public de découvrir Caroline Néron dans une nouvelle perspective, celle d’investisseuse, de conseillère, de négociatrice. De «dragonne», quoi! Un mandat qui a ravi la femme de 43 ans, dont la compagnie de bijoux et accessoires ne cesse de fleurir depuis sa fondation, en 2004.

«Je connaissais le show, mais y participer, c’était une autre affaire, détaille Caroline Néron. Ce n’est pas quelque chose qui faisait partie de mon plan de carrière, de m’investir dans d’autres compagnies. Mais le mentorat, c’est quelque chose que j’adore, qui s’imbrique très naturellement dans ma vie. Je suis toujours en train de stimuler tout le monde autour de moi, je donne beaucoup de conférences. Je suis heureuse de mon choix de carrière à moi, et j’adore propager la bonne nouvelle. Le partage des connaissances, j’y crois beaucoup!»

«C’a finalement été un bel événement, une expérience en soi, une expérience de vie, ajoute-t-elle en guise de bilan. J’ai appris sur d’autres domaines, sur les entrepreneurs. Maintenant que c’est fait, je ne regrette pas du tout d’avoir passé à travers ça. Au contraire, j’en sors tellement grandie, à tous les niveaux. Ça m’a ouverte sur plein d’affaires, plein d’idées, plein de sujets, plein de types d’entrepreneurs.»

Arrivée cette année dans le panel de mécènes de Dans l’œil du dragon, Caroline Néron se fait une réelle fierté d’avoir établi une authentique complicité avec sa partenaire Christiane Germain, elle aussi nouvelle au sein du groupe que formaient déjà Gilbert Rozon, Martin-Luc Archambault et Serge Beauchemin. Les deux dames de fer ont d’ailleurs dû se tailler une place bien à elles.

«Christiane et moi, pendant les tournages, il fallait souvent qu’on se batte seulement pour placer un mot, c’est un apprentissage qu’on a dû faire très rapidement. Mais on est entrées à deux, et on a été très solidaires l’une à l’autre. Je n’ai jamais senti de compétition entre elle et moi. Et je pense qu’il n’y a rien de pire que la compétition féminine! C’est ce qui m’a rendue le plus heureuse, à Dans l’œil du dragon. La compétition féminine, je n’ai jamais aimé ça, je trouve ça lourd, je trouve même ça très difficile. Je trouve que, les femmes, nous sommes beaucoup plus dures entre nous que les hommes. Mais Christiane et moi, on n’avait pas envie de ça et on est restées très solidaires l’une de l’autre. J’aurais trouvé ça très tough d’être avec une femme plus compétitive.»

Qui plus est, Caroline Néron a entretenu des rapports très cordiaux et complices avec son collègue Gilbert Rozon.

«C’a été une très belle découverte, Gilbert. C’est un gars de cœur, quelqu’un de très émotif, il ne veut pas de chicane. Il a un petit côté enfant, qui aime piquer, confronter, mais dans les faits, c’est une très belle personne. Quand on me parle desDragons, on me demande toujours : «Pis, Gilbert? Il est comment, Gilbert?» Sérieusement, moi, je l’ai bien aimé. Le tout premier message que j’ai reçu d’un «dragon», au début, c’a été Gilbert, qui me félicitait d’avoir pris ma place. Il était content, il me disait qu’on allait avoir une belle équipe, qu’on aurait du fun. Et ça m’a vraiment touchée, parce qu’on a besoin de se faire dire ça, quand on entre dans une nouvelle équipe. C’est peut-être la dernière personne dont on se serait attendu qu’il pose un geste comme celui-là, et pour moi, c’est trooper, c’est encourageant.»

La dernière de Dans l’œil du dragon est présentée ce lundi, 26 juin, à 20h, à Radio-Canada.

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