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FrancoFolies: Peter Peter tout en pop-électro (PHOTOS)

FrancoFolies: Peter Peter tout en pop-électro
Frédérique Ménard-Aubin

Après un retour remarqué en mars à Montréal, Peter Peter a récidivé hier aux FrancoFolies avec la pop-électro androgyne de son album Noir Éden. «Le solitaire de Montréal», comme l’a déjà qualifié le magazine Télérama, a investi samedi soir la scène du Métropolis pour un concert bien trempé dans les décibels.

Les Français en ont que pour Peter Peter. Son troisième album, Noir Éden, acclamé par les critiques hexagonales a poussé le chanteur québécois à s’expatrier outre-Atlantique. Maintenant installé à Paris, l’artiste de 33 ans originaire de Chicoutimi se fait plus rare chez lui. Les Francos étaient donc l’occasion de le retrouver en grande forme.

«Ça va Montréal? Je t’ai manqué ou quoi?, a lancé le chanteur. Entouré de ses musiciens, il a ouvert le spectacle avec l’atmosphérique Noir Éden. Sous les néons aveuglant rouges et violets – style années 1980 – l’auteur-compositeur et interprète a joué la plupart des titres de son plus récent disque comme le nocturne Nosferatu ou le très rock No Man’s Land.

Peter Peter FrancoFolies 2017

Voyages intérieurs

De son répertoire, Peter Peter nous a présenté plusieurs beaux moments mélodiques (Carrousel, Damien) n’hésitant pas à descendre auprès de son public pour jouer son étrange Venus. De moins en moins nerveux et timide, il s’est laissé emporter par l’énergie de la foule jusqu’à pousser un cri primal durant l’urbain Allégresse.

L’artiste à fleur de peau se libère au fur et à mesure que le temps passe, oscillant entre pièces électroniques (Bien réel, Loving Game) et performances punks (Beauté baroque, Orchidée). Dans l’univers des poètes maudits, Peter Peter compose sa trame au cœur du fantastique où chaque mot prend un autre sens et qu’il résume assez bien dans son très réussi morceau Une version améliorée de la tristesse.

On s’attache vite à ce jeune homme angoissé dont les chansons mélancoliques nous sont offertes avec le sourire d’un gars heureux derrière son synthétiseur. Ses paroles sont des voyages intérieurs plus que des mises en abyme. «Non s'il te plait ne t'éteins pas, reste encore un peu», chantait-il hier durant sa dernière proposition, Pâle cristal bleu. Et le public sur place de lui prier de rester encore un peu.

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