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France: le parti d'Emmanuel Macron et son allié obtiennent plus de 30% des voix

Législatives en France: le parti d'Emmanuel Macron est fortement en avance
LE TOUQUET-PARIS-PLAGE, FRANCE - JUNE 11: French President Emmanuel Macron leaves his home after casting her vote in the first round of the French legislative elections on June 11, 2017 in Le Touquet-Paris-Plage, France. France holds the first round of parliamentary elections on 11 June 2017. (Photo by Chesnot/Getty Images)
Chesnot via Getty Images
LE TOUQUET-PARIS-PLAGE, FRANCE - JUNE 11: French President Emmanuel Macron leaves his home after casting her vote in the first round of the French legislative elections on June 11, 2017 in Le Touquet-Paris-Plage, France. France holds the first round of parliamentary elections on 11 June 2017. (Photo by Chesnot/Getty Images)

La République en marche (REM), le nouveau parti centriste du président Emmanuel Macron, sort grande gagnante du premier tour des élections législatives françaises, dimanche.

Selon les projections, la coalition REM-Modem obtiendra de 415 à 455 sièges, au terme du second tour, la semaine prochaine. Les Républicains/UDI/Divers droite suivent à 70-110 sièges. Les socialistes et leurs alliés PRG et EELV subissent une véritable béréniza. La formation, qui avait obtenu la majorité absolue au terme des législatives de 2012, ne garderait qu'entre 20 et 30 sièges. La France insoumise, de Jean-Luc Mélenchon, est crédité de 8 à 18 sièges.

Le Front national de Marine Le Pen devra se contenter d'un à cinq sièges.

Après le dépouillement de tous les bulletins, REM et le Modem obtiennent 32,32 pour cent des suffrages. Déjà un de ses candidats a été élu dès le premier tour. Le bloc Les Républicains-UDI en récoltent 18,78. La France insoumise est favorise par 11,02 pour cent des électeurs ayant participé au scrutin. Le Parti socialiste s'écrase à 7,44 pour cent. Quant au Front national, il obtient 13,2 pour cent des appuis.

Un candidat divers gauche et un candidat de l'UDI ont aussi été élus au premier tour.

Signe de la déroute socialiste: son candidat à la dernière élection présidentielle, Benoît Hamon, a déjà été éliminé en vue du second tour. Plusieurs autres têtes d'affiche sont tombées au premier tour. En tout, selon le quotidien Le Monde, au moins 95 députés socialistes sortants ne seront pas du second tour.

Le taux de participation n'a atteint que 48,71 pour cent.

Le premier ministre Édouard Philippe s'est réjoui des résultats préliminaires lors d'un point de presse à l'hôtel de Matignon. "Malgré l'abstention, le message des Français est sans ambiguïté: pour la troisième fois consécutive, vous avez été des millions à confirmer votre attachement au projet de renouvellement, de rassemblement et de reconquête du président de la République", a-t-il déclaré.

Les autres partis politiques ont quant à eux tenté de convaincre les Français d'offrir une réelle opposition au président, et se sont désolés du taux de participation très bas.

François Baroin, du parti Les Républicains, a tenté de discréditer les politiques du président et a rappelé l'importance d'avoir un pouvoir "équilibré" et non "concentré".

Marine Le Pen, de son côté, a appelé à une "forte mobilisation des patriotes" pour faire contrepoids aux "politiques catastrophiques" d'Emmanuel Macron.

"Une forte mobilisation doit pouvoir nous apporter la victoire dans plusieurs circonscriptions. Ces victoires sont essentielles", a déclaré Marine Le Pen, qui était en bonne voie de terminer première dans la circonscription de Hénin-Beaumont, dans le nord du pays.

Mme Le Pen a même abordé la question de la réforme du mode de scrutin. "Ce taux d'abstention catastrophique doit poser la question du mode de scrutin qui écarte des millions de nos compatriotes des urnes d'abord, et d'une représentation digne de ce nom", a-t-elle déclaré.

Jean-Luc Mélenchon estime pour sa part que "l'immensité de l'abstention" signifie qu'il n'y a pas une majorité de Français qui appuient les politiques du président Macron.

"Au deuxième tour, ne permettez pas que soient donnés les pleins pouvoirs au parti du président!", a-t-il déclaré.

Emmanuel Macron souhaitait obtenir un mandat fort afin de mener à terme ses politiques, pour notamment stimuler l'embauche en diminuant les protections aux travailleurs, accroître les mesures de sécurité, et éliminer la corruption en politique.

Le deuxième tour électoral se déroulera le dimanche 18 juin prochain.

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