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Donald Trump: bloqués sur Twitter, ils envisagent de l'attaquer en justice

Bloqués par Trump sur Twitter, ils envisagent de l'attaquer en justice
U.S. President Donald Trump faces a news conference at the White House in Washington, U.S., February 16, 2017. REUTERS/Kevin Lamarque
Kevin Lamarque / Reuters
U.S. President Donald Trump faces a news conference at the White House in Washington, U.S., February 16, 2017. REUTERS/Kevin Lamarque

Trump a le clic facile quand il s'agit de Twitter. Son impulsivité sur le réseau social a été maintes fois démontrée: par exemple lorsqu'il a insulté l'Arabie saoudite avant de signer des contrats exorbitants avec le roi Salmane, déclenché un incident diplomatique en critiquant la déclaration de Sadiq Khan sur l'attentat de Londres, supprimé des tweets qu'il n'aurait pas dû poster en frôlant l'illégalité.

Le président des États-Unis va-t-il désormais être inquiété par la justice? L'ONG Knight Fisrt Amendment Institute a en tout cas envoyé une lettre à Donald Trump mardi 6 juin, signée par les avocats de plusieurs utilisateurs bloqués par le compte @realDonaldTrump.

"Ce compte Twitter fonctionne comme un 'forum public' désigné par le premier amendement. Par conséquent, le fait de bloquer nos clients en raison de leur point de vue est inconstitutionnel", a traduit Mashable. "Toutes ces personnes ont été bloquées après avoir exprimé un désaccord ou après s'être moquées de vous."

Parmi elles, une membre du groupe anti-Trump #MatchForTruth, Holly O'Reilly, bloquée après avoir publié un GIF sur la rencontre entre le chef d'État américain et le pape François. "C'est à peu près comme ça que le monde entier vous voit", a-t-elle tweeté en mentionnant le compte personnel du président:

Depuis, l'utilisatrice ne peut ni interagir avec Donald Trump, ni même voir ses publications. Et elle n'est pas la seule concernée, comme le montre la capture d'écran prise par Joseph Papp, qui avait intégré le hashtag #fakeleader à un post:

"Un président des États-Unis si bête et intolérant à l'opposition qu'il empêche les citoyens américains critiques envers sa politique de lire ses dernières déclarations", a-t-il tweeté en mentionnant le compte officiel du président.

Bien qu'ils expliquent que Twitter n'est pas un lieu physique à proprement parler, les avocats estiment que l'engagement de Trump envers les Américains en tant que représentant de l'exécutif ne lui donne pas le droit de déterminer qui peut et ne peut pas accéder à certaines pages du réseau social, développe encore Mashable.

Ils affirment ainsi que le gouvernement "ne peut pas exclure des personnes sous prétexte qu'elles ne sont pas d'accord avec lui", ce qui constitue une entrave à la liberté d'expression garantie par le premier amendement de la Constitution américaine.

Si Donald Trump ne débloque pas leur compte, une action judiciaire sera enclenchée.

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