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Le marché immobilier de Montréal est le plus en vogue au Canada

Le marché immobilier de Montréal est le plus en vogue au Canada
Downtown Montreal Skyline at night, from la place de la cathedrale to the edge of Griffintown.
Nicolas McComber via Getty Images
Downtown Montreal Skyline at night, from la place de la cathedrale to the edge of Griffintown.

Avec le marché résidentiel à Toronto qui montre des signes de refroidissement et la fin de l’augmentation spectaculaire des prix à Vancouver, un nouveau champion est en train d’émerger sur le marché immobilier canadien : Montréal.

La ville a enregistré un nouveau record de ventes en mai, soit une hausse de 15 pour cent par rapport à la même période l’année dernière, selon les données publiées par la Chambre immobilière du Grand Montréal (CIGM). C’est le plus grand volume de ventes que la métropole a atteint avant la crise financière de 2008-2009.

«Le marché immobilier résidentiel montréalais a connu un mois de mai exceptionnel», souligne dans un communiqué Mathieu Cousineau, président du conseil d’administration de la CIGM.

Les prix des maisons unifamiliales ont crû de 6 pour cent dans la dernière année. Cela ne semble pas grand-chose par rapport à l’augmentation de prix à deux chiffres vue récemment à Toronto, mais c’est tout un changement pour Montréal, dont le marché de l’habitation fait du surplace depuis plusieurs années.

En janvier, la Chambre immobilière prévoyait une croissance d’un pour cent pour la prochaine année. Elle s’attend maintenant à une cadence de 6 pour cent.

Après que le gouvernement de l’Ontario a introduit une taxe de 15 pour cent pour les investisseurs étrangers pour la grande région de Toronto, plusieurs ont commencé à se demander si Montréal – longtemps à l’écart de la frénésie immobilière canadienne, ne serait pas la prochaine cible des acheteurs étrangers.

La ville a déjà attiré des immigrants riches de l’Europe, particulièrement de la France, qui connaît un exode de ses millionnaires.

Jusqu’à présent, il y a peu de preuves d’une ruée d’investisseurs asiatiques qui cherchent à éviter la taxe pour les acheteurs étrangers à Toronto et à Vancouver.

Montréal a vu «un peu plus» d’investisseurs asiatiques à la suite de l’introduction de la taxe à Vancouver l’an dernier, a indiqué à Bloomberg la semaine dernière David L’Heureux, analyste à la Société canadienne d’hypothèques et de logement.

Mais «pour le moment, je ne crois pas que cela ait un impact significatif sur la demande», a-t-il déclaré.

Que cela change ou non avec l’introduction en avril à Toronto de la taxe pour les investisseurs étrangers reste à voir.

En attendant, la forte croissance de l’emploi et le nombre croissant d’immigrants sont derrière l’accélération du marché immobilier à Montréal, a expliqué Paul Cardinal, de la Fédération des chambres immobilières du Québec, dans un rapport .

Tout de même, Montréal demeure considérablement plus abordable que Toronto ou Vancouver. Le prix médian pour une maison unifamiliale s’est élevé à 319 000 $ en mai, le tiers du prix de 1,1 million de dollars enregistré le mois dernier à Toronto ou le prix de référence de 1,56 million de dollars à Vancouver.

Ce texte initialement publié sur le HuffPost Canada a été traduit de l’anglais.

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