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Gala Québec Cinéma 2017: les potins du tapis rouge

Qui accompagnait qui? Qui travaille sur quoi? Projets professionnels et familiaux, plans de vacances, secrets de tournage...

Qui accompagnait qui? Qui travaille sur quoi? Projets professionnels et familiaux, plans de vacances, secrets de tournage… Voici quelques potins dérobés sur le tapis rouge du Gala du cinéma québécois, dimanche.

Normand D’Amour était accompagné de sa fille de 15 ans, Marguerite. Ou plutôt, c’est le comédien qui escortait son adolescente, puisque celle-ci faisait partie des représentants de l’équipe du court-métrage Tout simplement, dans lequel elle a joué et qui était en nomination. L’heureux papa n’était pas peu fier de détailler les ambitions de sa grande fille.

«Elle a beaucoup de projets de doublage ces temps-ci, elle a passé des auditions pour des séries. Elle veut faire ça dans la vie, alors on ne peut pas l’empêcher. Elle aime ça et elle est bonne! Elle a aussi joué dans Les Argonautes, elle fait du doublage depuis qu’elle a l’âge de 7 ans. Elle a ça dans le sang.»

Marguerite D’Amour n’obtient aucun passe-droit du milieu artistique parce qu’elle est «la fille de», a assuré Normand D’Amour. «Je pense qu’elle va faire sa place seule, comme beaucoup d’autres. L’an dernier, elle a essuyé trois refus ; elle est arrivée deuxième à chaque fois. Ça l’a vraiment mise à l’envers. Je lui ai dit qu’on apprend comme ça dans le métier. Elle vit ça à quinze ans, ça va être parfait pour plus tard, elle va avoir une bonne armure», a constaté celui qui recommencera les tournages de Ruptures le 17 juillet et qui jouera au Théâtre Duceppe à l’automne. Quant à son Randolph Pub Ludique, qui compte maintenant deux succursales en plus d’une boutique à Montréal, et qui offre des services d’animation ambulante et dans des événements privés, le concept «marche à l’os», s’est réjoui le mordu de jeux de société. Des projets sont même dans l’air pour ouvrir d’autres adresses ailleurs au Québec.

Mylène Mackay, qui a finalement raflé la statuette de la meilleure actrice pour le rôle-titre de Nelly, n’avait pas préparé de discours avant de monter sur scène. «J’y ai pensé, mais il paraît que quand ça arrive, on a un genre de blackout! Alors je ne sais pas ce qui va se passer. Il paraît qu’on ne s’en souvient plus… Je ne sais pas quoi faire avec ça», a confié la comédienne en riant, quelques heures avant son triomphe.

Mylène Mackay s’est par ailleurs dite honorée d’être en nomination pour son travail dans la peau du personnage important que fut Nelly Arcan, qui se déclinait en quatre facettes différentes dans le film.

«J’ai eu la chance d’incarner presque quatre rôles dans le même film. Je suis vraiment touchée que ça ait eu une place au Québec, parce que Nelly Arcan était quand même un personnage assez intouchable. Ce n’est pas évident de l’incarner. Mais justement, le fait de l’incarner en quatre personnages m’a un peu permis de me détacher de la Nelly que nous, on a connu. Et c’est grâce à Anne Émond (réalisatrice du film, ndlr) et son talent d’auteure», a souligné Mylène Mackay, qui vient de compléter le tournage du film La Bolduc, dans lequel elle interprète Thérèse Casgrain. On la verra également prochainement dans Faits divers, à Radio-Canada.

Dino Tavarone a été catégorique : non, Mon ami Dino, le film de Jimmy Larouche dont il a été l’objet, n’a pas reçu l’accueil qu’il aurait mérité, tant auprès du public que de l’industrie du cinéma québécois. «Ou bien ils n’ont rien compris, ou bien ils n’ont pas vu le film. On a même dit que c’était un documentaire, alors que ce n’était pas un documentaire. Mais toutes les critiques pour le film étaient excellentes. Le film a fait l’unanimité, tout le monde a dit que c’était extraordinaire, exceptionnel, que mon travail était bien…», s’est néanmoins réjoui l’homme, qui a qualifié son boulot dans Mon ami Dino de «souffrant».

Évelyne Brochu était excitée de nous apprendre que Marie-Andrée Labbé, l’auteure de Trop, dont elle tient la vedette, avait signé quelques textes du Gala du cinéma québécois. Parlant de Trop, la comédie dramatique sera non seulement diffusée à Radio-Canada à l’automne, mais elle connaîtra une deuxième saison, qui sera d’abord lancée, comme la première, sur Véro.tv, quelque part en 2018. «C’est vraiment une vague d’amour que je n’avais pas encore connue à ce niveau-là ! Je pense que les textes de Marie-Andrée touchent les gens autant qu’ils nous ont touchés», a remarqué Évelyne Brochu.

Céline Bonnier a eu plusieurs occasions de rendre hommage à son collègue réalisateur qu’elle adore, André Forcier, dimanche. D’abord, elle a encensé celui qui l’a dirigée dans cinq films et qu’elle connaît depuis 20 ans sur le tapis rouge, puis elle a réitéré de bons mots à son égard lorsqu’elle a été nommée meilleure actrice de soutien, plus tard dans la soirée. Rappelons qu’elle était finaliste pour Embrasse-moi comme tu m’aimes, dudit André Forcier.

«On s’aime d’amour tendre, et j’espère que ça ne lâchera pas. Je suis toujours très contente de participer à ses univers et à sa fougue. Je suis choyée d’être ici ce soir. Je commence à être assez confortable avec ses univers, qui sont proches du théâtre. Des personnages plus grands que nature, toujours, en tout cas, ce qu’il me propose. Je me sens vraiment bien avec lui», a avoué Céline Bonnier, qui sera toujours de L’Heure bleue et Unité 9 à l’automne, et qui travaille sur des créations théâtrales à l’Espace Go.

On verra bientôt Mélissa Désormeaux-Poulin dans deux rôles très différents au grand écran. Fin décembre, elle partagera avec Martin Matte la tête d’affiche de Trip à trois, une «comédie romantique, pas trop romantique, un peu trash», a-t-elle décrit. Et qu’il ne faudra surtout pas regarder avec les enfants, s’est-elle empressée d’ajouter, car il y est question, comme l’indique le titre, d’une aventure sexuelle un peu osée. «Absolument pas! (rires) Je ne veux pas que mes enfants le voient non plus. Pas tout de suite, ni plus tard. Les mamans, ça ne fait pas l’amour…», a blagué Mélissa.

Puis, au début 2018, on l’apercevra dans un tout autre registre, dans Dérive, le premier long-métrage de David Uloth, écrit par Chloé Cinq-Mars. «C’est aux antipodes de Trip à trois, a expliqué celle qui poursuit en outre les enregistrements de Ruptures et Mensonges. C’est un drame qui tourne autour d’une mère et ses deux filles, après la mort soudaine du mari. On voit comment elles s’en sortent. Je personnifie une jeune maman qui est un peu dans le déni, qui fait comme si tout allait bien. Mais, à un moment donné, ça la rattrape…»

Marilyn Castonguay était le visage principal du court-métrage La peau sauvage, lequel était finaliste dimanche dans la catégorie Meilleur court-métrage de fiction, ce qui expliquait sa présence au Gala du cinéma québécois. Mais elle en a profité pour dévoiler une nouvelle corde à son arc assimilée dans la dernière année : pour les besoins de son rôle dans Plan B, elle a dû apprendre à jouer du violon. «C’est le violon qui était un défi là-dedans! Il faut toujours qu’il y ait un petit défi qui nous fait pédaler. Je n’avais jamais travaillé avec Jean-François Asselin, et j’ai dû prendre des cours de violon. C’a quand même été assez difficile de jouer parfaitement. Je n’ai pas encore vu la série, donc je n’ai pas vu le résultat.»

Celle qui prête ses traits à Noémie, la meilleure amie d’Évelyne (Magalie Lépine-Blondeau) dans la production présentée à Séries+ aimerait continuer à jouer de l’instrument de musique, même si le périple Plan B est derrière elle. Elle en a d’ailleurs reçu un en cadeau, un «vieux» violon. «J’aimerais ça, a-t-elle concédé. Il me faut juste du temps. Et on ne peut jamais être constant dans les cours qu’on prend, alors c’est difficile, surtout pour un instrument comme le violon.»

Par ailleurs, la jeune femme a admis être déçue de la fin annoncée de Salmigondis, l’émission jeunesse dans laquelle elle joue depuis deux ans.

«On est très tristes, parce que c’était extraordinaire comme série. On ne peut plus se permettre ça, des mondes comme ça. Les décors étaient extraordinaires! On est très déçus», a-t-elle reconnu.

Emmanuel Bilodeau était dans la salle pour supporter son amoureuse, Édith Cochrane, qui co-animait la cérémonie avec Guylaine Tremblay. «Le travail fort est déjà fait, a-t-il commenté au sujet de la tâche qui attendait sa douce. Ce soir, c’est juste de récolter les fruits d’un travail bien fait, relax.»

Emmanuel Bilodeau proposera cet été son One Manu Show sur une scène extérieure du Festival Juste pour rire et participera à quelques galas d’humour en juillet. Il sera de la distribution d’un film à l’automne – dont il ne peut parler pour l’instant -, et la perspective d’un deuxième one man show commence à le chicoter, même s’il ne compte pas s’y lancer tout de suite. «Je ne suis pas pressé. Je vais attendre que ça vienne. J’ai envie de prendre un petit break d’avoir des dates à l’agenda pendant trois ans. Mais ça me démange. J’adore l’humour, j’adore l’écriture, je suis rendu meilleur, et j’ai appris beaucoup de choses. Ce serait bête d’arrêter! Mais ça ne sera pas pour cette année.»

Le papa de trois enfants – il a deux garçons avec Édith Cochrane – a déambulé devant journalistes et photographes avec sa fille Philomène, qui célébrait d’ailleurs ses 21 ans dimanche. On avait vu la gamine il y a quelques années dans le film Curling, de Denis Côté. Sa maman, Monique Spaziani, étant aussi comédienne, la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre, et Philomène entrera à la fin de l’été à l’École de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe. «Je vais la soutenir du mieux que je peux», a promis Emmanuel Bilodeau, visiblement heureux pour sa progéniture.

Sophie Nélisse traverse plusieurs grandes étapes de la vie de jeune adulte en ce moment : elle a en effet raconté être présentement dans les préparatifs de son bal de finissants, et s’apprête à obtenir son permis de conduire. On la verra dans le prochain film de Léa Pool, Et au pire on se mariera, dès le 15 septembre ; à ce moment, Sophie aura entamé ses études collégiales en cinéma au Collège Ahuntsic. D’ici là, elle s’offrira un brin de vacances. «Mon copain a de la famille au Nouveau-Brunswick, je vais peut-être aller avec lui là-bas», a déclaré celle qui fréquente le comédien Maxime Gibeault.

Gala Québec Cinéma 2017: les gagnants

Mylène Mackay

Tapis rouge du gala Québec Cinéma 2017

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