Deux présumés attentats-suicides ont tué trois policiers et ont blessé 10 autres personnes, mercredi, dans la capitale indonésienne.
Les déflagrations se sont produites mercredi soir dans un stationnement situé près d'une gare d'autocars du quartier Kampung Melayu, dans l'est de Jakarta.
Parmi les blessés se trouvent cinq policiers, selon l'information rapportée par les autorités policières.
Un porte-parole de la police nationale, Setyo Wasisto, a indiqué que l'enquête avait jusqu'à maintenant permis de déterminer que deux explosions perpétrées par deux kamikazes étaient survenues.
Il a ajouté que les policiers et civils blessés avaient été conduits dans divers hôpitaux.
Plus tôt, le chef adjoint de la police nationale, qui n'utilise qu'un seul nom, Syafruddin, avait affirmé que l'enquête initiale indiquait qu'il y avait eu deux explosions et qu'au moins un kamikaze était mort.
Une escouade spécialisée dans les explosifs enquêtait sur l'incident alors que des policiers et des soldats lourdement armés surveillaient la zone.
Des sources policières ont affirmé qu'une escouade de lutte contre le terrorisme avait immédiatement perquisitionné deux maisons soupçonnées d'être celles appartenant aux assaillants dans les provinces de Banten et de Java-Ouest. Les résultats de ces descentes n'étaient pas connus dans l'immédiat.
L'Indonésie est le pays majoritairement musulman le plus peuplé du monde et ses citoyens adoptent généralement une forme modérée de foi.
Le gouvernement a mené une opération de lutte contre les extrémistes depuis les attentats de Bali menés par des éléments radicaux liés à Al-Qaïda en 2002. L'attaque avait fait 202 morts, dont de nombreux touristes étrangers.
Une nouvelle menace a fait surface ces dernières années avec les sympathisants de Daech (le groupe armé État islamique).
