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Elle pèse plus lourd que son copain et ça ne devrait pas être un problème (VIDÉO)

Elle pèse plus lourd que son copain et ça ne devrait pas être un problème

"Si tu pèses plus lourd que ton copain, alors tu es trop grosse". C'est avec cette phrase que Megan Jayne Crabbe, figure du mouvement "body positive" débute son post. Son texte, publié le 11 mai sur Instagram, s'accompagne d'une photo d'elle et de son petit-ami, tous deux en maillot de bain, et sur laquelle on voit qu'ils n'ont pas la même corpulence.

Dans ce post, qui a été aimé par plus de 77 655 personnes, la jeune femme souhaite démontrer l'absurdité de cette remarque.

"C'est quelque chose que j'ai appris quand nous étions encore à la cour de récréation, bien avant que l'une d'entre nous n'ai déjà été près d'un garçon. Je ne sais pas d'où cela vient, de la télévision, des magazines, de conversations, mais c'est un fait", commence par écrire Megan Jayne Crabbe. Pour elle, les femmes ont intégré qu'elles devaient être "minces" et "gracieuses" et les hommes, "forts" et "solides". Ce qui revient à dire qu'une femme ne peut pas être plus grosse qu'un homme.

Pour Megan Jayne Crabbe, cette image pousse les femmes à ne pas accepter leurs corps, mais pas seulement. "Elle blesse aussi les hommes qui ne peuvent pas atteindre la force et la solidité attendues", poursuit-elle. La jeune femme connaît bien les difficultés que peuvent rencontrer ces personnes. Elle a été anorexique il y a 10 ans. C'est pour cette raison qu'elle a rejoint la communauté "body positive".

It is possible to find beauty in the softness. It is possible to fall in love with a body that you never believed was worthy of love. It is possible to find peace after spending a lifetime waging war against your body. It is possible to recover. And if I can go from being the girl on the left, terrified, lost, completely consumed by anorexia, to the body positive, belly roll embracing woman I am today, then you can find peace too. 💜💙💚🌈🌞 P.s. I haven't posted a recovery picture in a while, because I NEVER want you to think that you have to look like the picture on the left to have an eating disorder. You don't. EATING DISORDERS COME IN ALL SHAPES AND SIZES. And every single one is worthy of recognition and treatment. Eating disorders are mental illnesses, not sizes. But today I realised that it's nearly 10 years since I was first diagnosed with anorexia. 10 years on, and I'm about to finish writing a book teaching other people how to make peace with their bodies. I didn't even think that I was going to make it out alive, let alone make it to where I am now. So this is to show that girl on the left how powerful she really is. This is to show her everything that she was capable of. This is to show her that she survived, and not only that, she thrived. I wish I could go back and show her that she had the power to do anything in the whole world all along. So this will have to do. And to everyone who's still fighting, this is to tell you that I believe in you. 💜 #bodypositivepower

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Ce mouvement a été lancé en 1996 par deux Américaines, Connie Sobczak et Élisabeth Scott. L'objectif est de permettre aux personnes d'avoir une vision positive de leur corps même s'il ne correspond pas aux "critères" voulus par la société. Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes, comme Megan Jayne Crabbe, partagent des photos de leurs corps et racontent leurs expériences.

"La vérité, c'est que chaque personne parmi nous est digne d'amour, peu importe que notre corps soit plus mince, fort, doux, gros ou petit que celui de notre partenaire. Peu importe que nous croyions que nous sommes dignes ou pas. Nous le sommes toujours.", conclut Megan Jayne Crabbe.

Elle n'est pas la seule à s'attaquer à ce type de stéréotypes. Récemment, un autre membre de la communauté "body positive" a partagé un message sur Instagram expliquant pourquoi il était ridicule de dire qu'une femme devait être moins forte que son petit-copain. "Toute ma vie, j'ai eu des rencarts avec des hommes plus minces que moi et quand j'étais jeune cela avait de l'effet sur moi. Je pensais que j'étais moins une fille, car j'avais des plus grosses cuisses que mon copain. Honnêtement, c'était une erreur", conclut la jeune femme.

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