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Gala Artis: quelques réactions de gagnants

Gala Artis: quelques réactions de gagnants

Catherine-Anne Toupin - Rôle féminin / comédies - Boomerang

«Le fait que les gens syntonisent la série le lundi soir à 19h30, il est là, le vrai prix. Je le prends avec grand bonheur, et c’est très, très intense. Je suis plus impliquée à ce projet-là à tous les niveaux (c’est elle qui a développé l’idée originale de la série, NDLR). C’est sûr qu’il y a plus de travail derrière la caméra que, par exemple, sur Unité 9, où je suis juste là comme actrice. Je participe aux tournages et je donne le meilleur de moi, mais ce n’est pas comme créer le projet. J’ai commencé à travailler sur Boomerang en 2011, ça fait déjà six ans.»

Pierre Bruneau – Animateur / Animatrice de bulletins de nouvelles – TVA 18H

«Ça amène beaucoup de satisfaction et de plaisir, je suis très touché. À chaque fois, je suis ému, parce que c’est le public qui choisit. La liste est longue, ils ont le choix, il y a beaucoup de relève et de gens qui s’en viennent, qui font ce métier avec la même passion que moi. C’est extraordinaire, je profite du moment. En information, la stabilité est importante. Cette espèce de lien qu’on établit avec le public au fil des années, je pense que c’est extrêmement important. J’ai eu cette chance d’arriver à un bon moment, d’être là et de grandir avec le public. Quand j’ai commencé ce métier-là, en télévision, je n’avais pas d’enfants ; non seulement j’ai eu mes enfants, et maintenant, j’ai des petits-enfants. Alors j’imagine que dans toutes les familles, c’est la même chose, on traverse les générations : j’ai connu les parents, qui sont devenus grands-parents, avec leurs petits-enfants. C’est un grand plaisir.»

Marc-André Grondin – Rôle masculin / Séries dramatiques saisonnières – L’imposteur

«Je suis un peu surpris. Je ne pensais pas que j’allais devoir monter sur scène pour recevoir un prix. Pour présenter, oui, mais pas pour recevoir! Pour tout le monde, c’est comme ça : on ne peut pas s’accrocher à ça (les prix et récompenses, NDLR). Il faut s’en foutre, mais en même temps, c’est flatteur. C’est flatteur aussi quand tu travailles fort, sur une série, avec tout le monde. Je me sens un peu comme le représentant de L’Imposteur, et je vais partager ça avec le reste de l’équipe demain.»

Maude Guérin – Rôle féminin / Séries dramatiques saisonnières – Feux

«Je n’ai pas assez parlé de la série dans mon discours de remerciement, mais en même temps, je voulais dire merci au public. Parce que ce gala-là existe pour ça. Mais Feux est une série extraordinaire, qui m’a touchée, avec un rôle que j’ai aimé faire. J’ai vraiment été heureuse de faire ça. C’est un grand moment dans ma carrière. J’avoue que, depuis Feux, les gens m’arrêtent plus pour me parler, me dire qu’ils aiment me voir, qu’ils croient en mes personnages. Pour moi, c’est un grand, grand bonheur. C’était un premier grand rôle, pour moi. En fait, je fais toujours des premiers rôles, mais c’était la première fois que j’avais un lead. À l’âge que j’ai, j’ai quand même 30 ans de métier, c’est merveilleux d’avoir eu ce rôle. Je suis privilégiée de faire ce métier.»

Éric Salvail

Animateur / Animatrice de magazines culturels et talk-shows

Personnalité masculine de l’année

«Je ne m’en remettrai pas. Je suis tellement content! Cette reconnaissance ultime est venue après quelques années… Peut-être que les gens ont vu, cette année, encore plus l’énergie que j’ai mise, ou ils ont apprécié encore plus ce que j’ai fait. C’est mon premier trophée comme personnalité de l’année. Celui-là, c’est le premier! Je capote! Celui d’En mode Salvail, c’est certain que je vais l’apporter au bureau, pour le partager avec l’équipe, mais celui de la personnalité, il s’en vient chez moi. Mais, même la personnalité de l’année, c’est la somme de tout le monde avec qui on est, les gens qui nous portent avec leurs idées, leur passion, leurs émotions, qui nous mettent en avant. Il y a toute une gang derrière. C’est cliché de le dire dans les remerciements, mais c’est ça pareil. Moi, je suis porté par des gens, et par l’éducation que j’ai eue, comme je le disais sur scène, qui a fait l’homme que je suis aujourd’hui. J’aurai toujours des insécurités, mais les journées où je vais être plus insécure, ou quand les journées seront moins belles, je pourrai me dire que j’ai reçu au moins une fois dans ma vie le trophée de la personnalité de l’année. Quand j’étais jeune, dans le TV Hebdo, j’entourais mes choix, dans mes culottes de jogging et mon coton ouaté. J’entourais mes choix pour les galas animés par Marguerite Blais. Je n’aurais jamais pu penser vivre ça moi-même. C’est un beau cadeau du public, vraiment.»

Les gagnants du 32e Gala Artis

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