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Gala Artis: France Beaudoin en trois questions

Gala Artis: France Beaudoin en trois questions
Agence QMI

Nommée au Gala Artis dans la catégorie Animateur/Animatrice d’émissions de variétés ou de divertissement aux côtés d’Éric Salvail (Les recettes pompettes), Charles Lafortune (La voix, La voix junior), Jean-Philippe Wauthier (La soirée est (encore) jeune, Les Dieux de la danse) et Véronique Cloutier (Votre beau programme), France Beaudoin demeure pragmatique.

«Je suis honorée d’être là pour mon équipe, je suis très fière, mais je ne me fais pas trop d’attentes!», rigole la maîtresse de cérémonie d’En direct de l’univers, grand happening musical du samedi soir qui a connu ses plus grands succès d’écoute au cours de la dernière saison. Et si France Beaudoin se trompait? Si le public soulignait son travail acharné ce dimanche, en lui décernant une précieuse statuette Artis?

Nous avons posé trois questions à l’animatrice et productrice sur ce grand projet humain et professionnel qu’est En direct de l’univers. Le Gala Artis est présenté ce dimanche, 14 mai, à 20h, à TVA.

France, En direct de l’univers a beau durer depuis huit ans, on a l’impression que l’émission est plus populaire que jamais. Qu’est-ce qui explique cet engouement grandissant, selon toi?

«Si tu m’avais dit qu’après huit ans, c’est là qu’on atteindrait des peaks, je t’aurais dit que ça n’a pas de bon sens! Je remercie un diffuseur (Radio-Canada) qui laisse l’émission en ondes et qui nous fait confiance après autant d’années. Justement, on a réussi à la faire grandir et à créer un esprit d’équipe fort. Il y a une expertise, là-dedans, de direct, de musique, qui fait qu’on est capables de faire quelque chose qui se tient, en peu de temps. On peut aimer ou pas, mais il y a une proposition qui est là. L’équipe est soudée et solide. C’est un tapis roulant d’idées chaque semaine. On est contents, car les gens ont embarqué, ont été là, au rendez-vous. C’est le samedi soir à 19h ; les gens peuvent faire autre chose de leur vie, s’ils veulent! Mais que tout le monde chante en même temps, le samedi soir, il y a quelque chose qui me touche là-dedans. Dans le paysage actuel, il y a tellement d’autres possibilités. Je trouve ça le fun pour mon équipe!»

Vous parvenez de surcroît de plus en plus à attirer de très grands noms. Dans la dernière année, entre autres, Céline Dion, Julie Snyder et Guy A.Lepage sont tous passés sur votre plateau…

«On en a à chaque année, selon l’actualité. Sans nommer de noms, je pense à certaines personnalités qui doivent venir à l’automne. Et on se dit : «Voyons, ils ne sont jamais venus?» Mais ils ne sont jamais venus parce que ça n’adonnait pas, parce que, justement, on est le samedi soir et ils sont tout le temps en show, ou en Europe, ou… Jean-Philippe Wauthier a scoré l’an dernier avec nous ; Magalie Lépine-Blondeau a amené un million de cotes d’écoute. Il y a huit ans, ça n’aurait pas été le cas. Le temps fait sortir de nouveaux invités qui sont tout à fait dans l’air du temps, intéressants, riches de contenu, mais qu’on ne connaissait pas aux débuts d’En direct de l’univers. Le bassin se renouvelle en soi, et c’est étonnant de voir combien il y a de gens qu’on n’a pas encore faits. Avec Guy A.Lepage, ce qu’on a fait, c’a été de le ramener pour une deuxième fois, dans le cadre de notre 200. Et maintenant, il y a plein d’artistes qui nous rappellent en disant : «Moi aussi, je suis passé la première année, vous vous étiez pratiqués sur moi, ce n’était pas rodé…» Ça, ça veut dire que sky is the limit! Car on peut ramener du monde. Souvent, on ne se souvient même pas de ce qu’ils ont dit, huit ans plus tard! L’univers de Guy était très, très différent entre la première et la deuxième fois. On n’a pas été obligés de se forcer pour faire différent, lui-même était complètement ailleurs. Il a vécu, il a eu des enfants… Le gars avait évolué. On peut très bien, dans des contextes différents, inviter des gens deux fois. C’est super!»

Quelles qualités sont essentielles pour travailler avec toi?

«De l’ouverture. Une ouverture à essayer. C’est ce qui s’est passé, ce printemps, particulièrement avec cette équipe. C’est aussi ce qui s’est passé avec l’équipe de Banc public(qu’elle produit, NDLR). Je pense que je suis quelqu’un qui pousse, je l’avoue. Mais j’espère qu’on va dire que je ne pousse pas au-delà de ce qui est humainement possible et qui relève du gros bon sens. Mais, si tu me dis que ça ne se peut pas, et que tu ne l’as pas essayé… Ça se peut qu’on ne travaille pas ensemble longtemps! (rires) Moi, j’ai envie de sentir des gens qui veulent. Je n’aime pas les cellules, les petites cliques dans une même équipe. Dis ce que tu as à dire! Je suis prête à entendre n’importe quoi, on va tout mettre sur la table, lets go, parle clairement. Mais les chichis, je ne suis pas super patiente avec ça! (rires) C’est le bout que je n’endure pas facilement. Je vais te confronter rapidement, et on va trouver une solution. Je suis en mode solution. Et quand un problème se pose, comment peut-on le régler pour que ça devienne avantageux, et même encore plus le fun? Bref, j’aime les gens ouverts, qui croient, qui se serrent les coudes, qui n’ont pas peur d’engager plus forts qu’eux. Moi, je ne me sens pas menacée ; je vais chercher ceux qui sont plus forts que moi, pour créer une synergie d’équipe. Je crois aux forces de chacun, et pas à un individu qui va tout faire. On valorise les forces de chacun, on pousse tout le monde ensemble. À En direct de l’univers, quand ça part, toute une équipe lève la switch en même temps, et on part en ondes. Je crois profondément aux équipes.»

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