La Sûreté du Québec n'avise jamais le gouvernement Couillard de ses enquêtes concernant des élus... sauf exception.
Le directeur du corps policier, Martin Prud'homme, a déclaré, jeudi, qu'une seule fois, en plus de deux ans, le gouvernement avait été prévenu par un « avis verbal » au téléphone. Il comparaissait jeudi en commission parlementaire sur l'étude des crédits budgétaires du ministère de la Sécurité publique.
Il répondait ainsi aux nombreuses questions de l'opposition qui remet en doute l'indépendance de la SQ par rapport au gouvernement et qui soupçonne l'existence d'une impunité ou d'une immunité qui protège le Parti libéral.
M. Prud'homme a toutefois ajouté que la Sûreté du Québec pourrait « avoir le devoir d'aviser le gouvernement, dans un cas qui concernerait un élu, donc un ministre, exceptionnellement un député ».
Cette décision pourrait être prise en vue de « protéger la sécurité d'État » ou en raison de la fonction que la personne visée occupe, a-t-il précisé, sans élaborer davantage.
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