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La FTQ s'inquiète d'une loi antisyndicale de Harper ressuscitée par le Sénat

Le président de la FTQ, Daniel Boyer, s'est fait pressant face au gouvernement Trudeau.
PC

MONTRÉAL — La FTQ s'inquiète de voir renaître de ses cendres une loi «antisyndicale» qu'elle croyait morte, adoptée par le gouvernement Harper, que le gouvernement Trudeau avait promis d'abolir.

Le projet de loi C-4 avait été déposé par le gouvernement Trudeau, dans les mois suivant son élection, afin de respecter son engagement électoral d'abolir deux lois du précédent gouvernement Harper que les syndicats partout au pays avaient dénoncées.

L'une de ces lois obligeait les syndicats à déclarer toute dépense qui dépasserait un certain montant; l'autre visait à les obliger à tenir des votes secrets, plutôt que de faire signer des cartes d'adhésion, lorsqu'ils veulent fonder un syndicat.

Le projet de loi C-4 a suivi normalement les premières étapes du processus mais, surprise, juste avant l'ajournement de Pâques, le Sénat l'a amendé pour en conserver la section qui oblige les syndicats à tenir un vote secret plutôt qu'à faire signer des cartes.

La FTQ et Teamsters Canada n'en reviennent tout simplement pas, eux qui croyaient que ce dossier avait été réglé.

Au cours d'une entrevue vendredi, le président de la FTQ, Daniel Boyer, s'est fait pressant face au gouvernement Trudeau, l'invitant à tenir sa promesse, à ne pas céder au lobby patronal et à retourner le projet de loi dans sa forme initiale au Sénat.

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