La sénatrice conservatrice Lynn Beyak persiste et signe.
Après avoir répété en entrevue au réseau CBC, lundi, que les pensionnats autochtones avaient du bon, la sénatrice refuse d'abandonner son siège au comité sénatorial sur les peuples autochtones.
La présidente de ce comité, Lillian Eva Dick, a déclaré en arrivant à la réunion du comité mardi matin que la situation était "étrange".
C'est au cours d'un débat dans la Chambre du Sénat que la sénatrice Beyak a fait, pour la première fois, les commentaires qu'on lui reproche. Depuis, plusieurs ont réclamé sa démission du Sénat.
Le député néo-démocrate Romeo Saganash, un survivant des pensionnats, a été parmi ses détracteurs les plus sévères, lui rappelant que l'expérience des pensionnats était un génocide culturel.
Mme Beyak refuse de quitter le Sénat. Seul le leadership conservateur pourrait lui ôter son siège au comité sénatorial, ce pouvoir n'étant pas entre les mains de la présidente du comité.