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L'administration Trump menace les villes refuges de conséquences financières

L'administration Trump menace les villes refuges de conséquences financières
A demonstrator holds a sign to protest against U.S President Donald Trump's executive order banning refugees and immigrants from seven primarily Muslim countries from entering the United States during a rally in Philadelphia, Pennsylvania, U.S. February 4, 2017 REUTERS/Tom Mihalek
Tom Mihalek / Reuters
A demonstrator holds a sign to protest against U.S President Donald Trump's executive order banning refugees and immigrants from seven primarily Muslim countries from entering the United States during a rally in Philadelphia, Pennsylvania, U.S. February 4, 2017 REUTERS/Tom Mihalek

Le procureur général des États-Unis, Jeff Sessions, a menacé lundi de priver de subventions fédérales les « villes refuges » et les États américains protégeant les immigrants et qui refusent d'aider le gouvernement fédéral à appliquer les nouvelles lois en matière d'immigration.

Afin de recevoir du financement par l'entremise du Bureau des programmes relatifs à la justice, M. Sessions a indiqué que le département de la Justice exigerait des villes qu'elles respectent les lois. L'administration Obama avait une politique similaire en place.

« Ne pas expulser les étrangers condamnés pour des délits met en danger l'ensemble des communautés, en particulier les communautés d'immigrants dans les juridictions sanctuaires qui protègent les auteurs de délits », a déclaré Jeff Sessions lors d'un point presse à la Maison-Blanche.

De son côté, le procureur général de l'État de New York, Eric Schneiderman, a répliqué que son bureau continuerait d’« aider les gouvernements locaux à disposer des outils nécessaires pour protéger leurs communautés immigrées », qualifiant la politique de Donald Trump de « non américaine ».

« En dépit de ce que le procureur général a laissé entendre cet après-midi, la Constitution confère aux États, aux gouvernements locaux et aux agences de maintien de l'ordre une large autorité pour ne pas participer à l'application de la loi fédérale sur l'immigration », a poursuivi le procureur.

Depuis l'investiture de Donald Trump le 20 janvier, des dizaines de municipalités ou de juridictions locales américaines se sont déclarées villes sanctuaires pour les immigrés, parmi lesquelles New York, San Francisco, Chicago, Boston, Los Angeles, Philadelphie, Seattle et Washington.

Le Mississippi suit les traces de Trump

De son côté, le gouverneur républicain du Mississippi, Phil Bryant, a ratifié lundi une loi pour empêcher la création de « villes refuges » et la mise en place de politiques pouvant aider les personnes entrées aux États-Unis illégalement.

Selon la loi, entre autres, les villes, les agences étatiques et les collèges publics ne peuvent plus interdire aux employés de questionner quelqu'un sur son statut d'immigration.

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